Il aura fallu près de deux ans de questions embarrassantes, un livre de révélations, deux enquêtes de justice et une ultime photo gênante pour que Marine Le Pen se décide à baisser le pouce, scellant ainsi le sort de David Rachline, maire Rassemblement national de Fréjus. «Je souhaite qu’il ne soit plus vice-président du RN, a fini par décréter, mardi matin, la députée du Pas-de-Calais au micro de RMC-BFM TV. C’est en voie de règlement […] il y a un certain nombre de procédures qui doivent avoir lieu», a ajouté la même, assaisonnant ce lâchage des habituelles formules de relativisme politiciennes : «Je ne suis pas du tout sûre que ça passionne les Français» et «la réponse à ces questions-là ne remplit pas le frigidaire».

En bon soldat, David Rachline s’est fendu, quelques heures plus tard, d’un communiqué annonçant démissionner de ses fonctions de vice-président du RN «pour éviter que les accusations médiatiques portées à [son] encontre ne soient utilisées de façon malveillante pour nuire à la dynamique du RN, tout en continuant à rester adhérent du mouvement». Il