RÉCIT – La menace de sa disparition inquiète ses 750 salariés en France, dont la plupart travaillent dans deux usines à Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret) et à Vendôme (Loir-et-Cher).

« Vedette, mérite votre confiance », martelait la Mère Denis dans les réclames des années 1970 pour son célèbre lave-linge. Un demi-siècle plus tard, la marque a surtout besoin d’investisseurs. Son propriétaire, le groupe Brandt, également détenteur de Sauter et De Dietrich, risque de ne pas passer l’année. Le dernier fabricant de gros électroménager en France l’avait commencée en petite forme, en fêtant ses 100 ans. Il est aujourd’hui en faillite, et sans candidat à sa reprise. La menace de sa disparition inquiète ses 750 salariés en France, dont la plupart travaillent dans deux usines à Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret) et à Vendôme (Loir-et-Cher).

Elle mobilise le gouvernement, qui cherche à préserver l’industrie tricolore et à promouvoir le made in France. Une audience décisive se tient ce mercredi à 11 heures au tribunal des activités économiques de Nanterre. Bercy tente de sauver le soldat Brandt. Placée en redressement judiciaire en octobre, la société n’a reçu « aucune offre…

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Le Figaro

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