Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair et briller à la machine à café.
Même si le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio fait état de « quelques progrès » avec la Russie, les négociations pour mettre un terme à la guerre en Ukraine demeurent très difficiles. Il faut dire que Vladimir Poutine reste inflexible. Sa rencontre près de cinq heures mardi à Moscou avec l’émissaire américain Steve Witkoff n’a en effet pas permis de faire changer, ou tout du moins amender, la position du maître du Kremlin sur la très sensible question des territoires occupés par la Russie en Ukraine. « Aucune solution de compromis (sur les territoires) n’a encore été choisie, mais certaines propositions américaines peuvent être discutées », a indiqué à l’issue d’une rencontre Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique du Kremlin. Selon lui, la discussion a été « constructive », mais il « reste encore beaucoup de travail » pour parvenir à un accord. Donald Trump est donc encore loin de pouvoir se targuer d’avoir atteint son objectif : celui d’être le faiseur de paix entre Moscou et Kiev.
Une nouvelle fois, Airbus se voit contraint de monter au front pour ne pas laisser s’installer des doutes sur la sécurité de ses avions. Le groupe a en effet tenté mardi de calmer les inquiétudes autour de son best-seller l’A320, après des révélations sur un nouveau « problème de qualité ». Airbus annonce donc que jusqu’à 628 appareils pourraient être examinés, mais insiste : ce chiffre correspond à un maximum théorique, et « le nombre total d’avions potentiellement touchés, à la fois en production et en service, se réduit de jour en jour avec la progression des inspections permettant d’identifier ceux qui nécessitent une action spécifique ». Entré en service en 1988, l’A320 reste l’avion commercial le plus vendu au monde, avec plus de 12.000 livraisons à fin septembre.
C’est une idée de l’Élysée qui divise. Désireux de combattre les fausses informations, Emmanuel Macron envisage de mettre en place un « label » des médias. Selon lui, cette labellisation devra être faite par des « professionnels ». « Ce n’est pas à l’État de dire, parce qu’il faut faire attention, c’est pas le Gouvernement ou l’État qui peut dire, « ceci est une information, ceci n’en est pas » », avait-il ainsi expliqué le 19 novembre. Pour le moment cette idée, inspirée d’une initiative de Reporters sans frontières, soulève surtout de très fortes critiques de la droite et de l’extrême droite, relayées notamment sur les plateaux de CNews. Jordan Bardella y voit ainsi un projet « extrêmement dangereux », tandis que Bruno Retailleau, le président des Républicains, dénonce « une dérive inquiétante » et un « ministère de la Vérité ». Son parti a même lancé une pétition mardi pour pointer « une dérive dangereuse et scandaleuse ».