La CLIA insiste sur la nécessité d’une mesure « équitable, fondée sur des données probantes et cohérente entre les types de navires ». Elle rappelle que les croisières ne représentent « qu’une petite partie du trafic maritime », tout en générant « 7 milliards d’euros d’impact économique en France, 39 000 emplois et 3,2 milliards de PIB ».

L’association se dit prête à poursuivre un « dialogue constructif » pour parvenir à « un cadre équilibré qui protège l’environnement, soutient les économies locales et maintienne la compétitivité de la destination France ».

Sur LinkedIn, Fanny Pointet, Sustainable Shipping Manager France pour Transport & Environment, salue, de son côté, un vote « inédit », soulignant que droite et gauche convergent pour la première fois sur une taxation des croisières.

Selon elle, si la mesure est confirmée, la France deviendrait « le premier pays européen à taxer les billets de croisière à un tel niveau et de manière uniforme », avec un rendement estimé à 60 M€ par an.