Elle avait laissé la porte ouverte à un rapprochement avec le candidat Rassemblement national au second tour, avant de rétropédaler. La candidate aux élections municipales à Marseille Martine Vassal, soutenue par Renaissance, Horizons et Les Républicains, a clarifié une première fois sa position lundi sur X : « En aucun cas il n’a été question d’une alliance avec les extrêmes, que j’ai combattus pendant toute ma vie politique ! ».
Dans Actu Marseille ce mercredi, l’actuelle présidente du département des Bouches-du-Rhône et de la métropole Aix Marseille Provence va plus loin. Elle qualifie son adversaire RN Franck Allisio d’« amateur », d’« incompétent » : « Il fait du vent ».
« On est très clairs dans nos baskets : il n’y a pas d’alliance avec ce que j’appelle le fake national, les représentants du Rassemblement national qui sont des amateurs », insiste-t-elle.
Elle enfonce le clou en déclarant qu’au niveau local, les élus du RN « ont besoin de Jordan Bardella et Marine Le Pen pour se faire repérer. C’est papa et maman pour pouvoir les pousser vers des sièges ».
« Une situation catastrophique »
Martine Vassal peut compter sur le soutien de Bruno Retailleau. Ce dernier a estimé ce mercredi qu’elle pouvait « gagner » les prochaines élections municipales à Marseille. « C’est la meilleure candidate pour les Marseillaises et les Marseillais. Nous la soutenons à fond. C’est une femme courageuse et il faut beaucoup de courage aujourd’hui pour prendre la suite d’un maire qui n’est pas à la hauteur », a déclaré le président du parti Les Républicains.
Concernant le bilan du maire sortant, Martine Vassel estime d’ailleurs que sur la sécurité, « Marseille est dans une situation catastrophique ». Auprès de nos confrères d’Actu Marseille, elle compare le centre-ville à « Crackopolis » et propose notamment de créer une Brigade anticriminalité (BAC) municipale.
Elle a aussi apporté « tout » son soutien au supporter iconique de l’OM, « Titi c’est toi le boss » qui a rejoint sa liste et qui fait depuis l’objet de cyberharcèlement. « C’est très dur pour lui et c’est injuste. Il a une expérience dans le sport inclusif qui est remarquable. J’invite tous ses détracteurs à regarder ce qu’il a fait », déclare-t-elle, appelant à lever l’anonymat sur les réseaux sociaux.