« Je ne dirais pas que cela s’est bien ou mal passé. C’était un appel téléphonique », avait déclaré le président américain à bord de l’avion Air Force One.
Cette conversation intervient au moment où les États-Unis ont intensifié la pression sur le Venezuela avec un important déploiement militaire dans les Caraïbes, des frappes aériennes contre des bateaux de narcotrafiquants présumés en mer, des avertissements sur le transport aérien, et l’évocation récurrente de frappes sur le sol vénézuélien.
Comme souvent ces derniers jours, le président vénézuélien s’est exprimé en anglais : « Welcome Dialogue! Welcome diplomacy! Welcome the peace! Peace? Yes! War? Never, never in the life! », soit « Bienvenue au dialogue ! Bienvenue à la diplomatie ! Bienvenue à la paix ! Paix ? Oui ! Guerre ? Jamais, jamais de la vie ! ».
« J’ai appris, en six ans comme ministre des Affaires étrangères, la prudence diplomatique. J’aime la prudence. Je n’aime pas la diplomatie des micros. Quand il y a des choses importantes, elles doivent se faire en silence, jusqu’à ce qu’elles se réalisent », a-t-il encore commenté.