- Donald Trump a affirmé mercredi que la rencontre entre son émissaire Steve Witkoff et son gendre Jared Kushner avec Vladimir Poutine sur la guerre en Ukraine avait été « très bonne ».
- Il n’a pas apporté de précisions sur la suite des négociations.
- Suivez les dernières informations.
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Ukraine-Russie : la perspective de négociations relancée ?
Minute par minuteAU PROGRAMME CE SOIR SUR LCI11:46
Retrouvez ce jeudi soir, dès 21h sur LCI, l’émission « Sommes-nous prêts à la guerre ? ». Vous pouvez d’ores et déjà poser ici vos questions auxquelles nos experts répondront au cours de l’émission.
🔴 Ce jeudi 4 décembre à 21h sur 𝐋𝐂𝐈 📺 𝐒𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬-𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐫𝐞̂𝐭𝐬 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐠𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞 ? présentée par @DariusRochebin 🗣️ Posez-nous vos questions : https://t.co/Hl6fekoGXy pic.twitter.com/gsB4gjnaq0 — LCI (@LCI) December 4, 2025
LE BILAN DE VLADIMIR POUTINE11:41
Vladimir Poutine fera son « bilan de l’année » le 19 décembre en répondant à des questions de journalistes et de citoyens, a annoncé jeudi le Kremlin, près de quatre ans après le début de l’offensive russe contre l’Ukraine et en pleine activité diplomatique pour trouver une issue au conflit.
Cet exercice dure généralement plusieurs heures. Le dirigeant répond à des questions sur toutes sortes de sujets, qu’il s’agisse de géopolitique, de politique intérieure ou de problèmes locaux d’infrastructure ou du quotidien des Russes.
MENACES MARITIMES11:28
Jeudi, une source au sein du ministère turc de la Défense a affirmé qu’Ankara œuvre « contre les menaces maritimes liées à la guerre » entre Kiev et Moscou, sans donner davantage de précisions.
POUTINE EN INDE10:38
Le président russe Vladimir Poutine arrive jeudi en ami en Inde pour une visite très attendue dans le contexte des sanctions douanières imposées à New Delhi par Donald Trump en représailles à ses achats de pétrole russe. L’Inde est l’un des principaux importateurs de pétrole russe, à rebours des Occidentaux qui ont coupé leur robinet de brut à cause de la guerre en Ukraine.
Le locataire du Kremlin, qui ne s’était plus rendu à New Delhi depuis 2021, doit retrouver en soirée le Premier ministre Narendra Modi pour un dîner informel, en préambule à leur entretien officiel le lendemain.
« SOIT NOUS LIBÉRONS CES TERRITOIRES PAR LA FORCE… »10:36
Dans une interview accordée à India Today avant une visite à New Delhi, et citée jeudi par l’agence de presse russe officielle TASS (nouvelle fenêtre), Vladimir Poutine a déclaré, à propos du Donbass, dont il revendique l’annexion : « En fin de compte, tout se résume à cela : soit nous libérons ces territoires par la force, soit les troupes ukrainiennes quitteront ces territoires et cesseront les combats. »
LA TURQUIE VEUT QUE LES INFRASTRUCTURES ÉNERGÉTIQUES SOIENT ÉPARGNÉES09:47
La Turquie a prié mercredi la Russie et l’Ukraine de « laisser les infrastructures énergétiques en dehors de la guerre », après des attaques ukrainiennes contre un terminal pétrolier russe et des navires de la flotte fantôme utilisée par Moscou pour contourner les sanctions occidentales.
« Nous disons à toutes les parties, en Russie et en Ukraine : laissez les infrastructures énergétiques en dehors de cette guerre, car cela a un impact fort sur le quotidien des populations », a répété le ministre turc de l’Énergie Alparslan Bayraktar à plusieurs journalistes, dont une correspondante de l’AFP.
Le ministre turc a jugé nécessaire de « maintenir les flux énergétiques ininterrompus en mer Noire, dans nos détroits, ainsi que dans les pipelines », avertissant que toute perturbation aurait des répercussions sur les marchés mondiaux. « La sécurité d’approvisionnement est notre priorité numéro un », a-t-il ajouté, affirmant toutefois qu’Ankara « ne souhaite pas dépendre d’un seul pays ou d’une seule entreprise ».
« Nous avons besoin de gaz russe, de gaz iranien, de gaz azerbaïdjanais et de nombreuses autres sources », a ajouté le ministre en rappelant qu’Ankara et Moscou sont en discussions pour prolonger un contrat gazier qui expire le 31 décembre.
DÉPORTATIONS D’ENFANTS UKRAINIENS PAR LA RUSSIE09:43
Sur X, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot s’est réjoui de l’adoption par les Nations unies d’une résolution, « parrainée par la France », « dénonçant la déportation d’enfants par la Russie et appelant à leur retour en Ukraine ». La résolution a été approuvée par 91 États et rejetées par 12.
C’est fait ! Les Nations unies ont adopté une résolution parrainée par la France dénonçant la déportation d’enfants par la Russie et appelant à leur retour en Ukraine. https://t.co/AOPM8SLjLn pic.twitter.com/v17mUBsP2g — Jean-Noël Barrot (@jnbarrot) December 4, 2025
SONDAGE08:05
De nombreux Européens jugent qu’il y a un risque élevé de guerre avec la Russie, selon un sondage effectué dans neuf pays de l’UE publié jeudi par la revue française « Le Grand Continent ». Plus de la moitié (51%) des sondés jugent qu’il y a un risque « élevé » ou « très élevé » que la Russie puisse entrer en guerre avec leur pays dans les prochaines années, souligne cette étude réalisée auprès d’un échantillon de 9553 personnes avec la méthode des quotas.
Les neuf pays sont la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Pologne, le Portugal, la Croatie, la Belgique et les Pays-Bas, avec des échantillons supérieurs à 1000 personnes dans chacun d’entre eux. En Pologne, frontalière de la Russie et de son allié bélarusse, 77% des sondés considèrent ce risque comme élevé ou très élevé. Ils sont 54% en France ou 51% en Allemagne. À l’opposé des Polonais, 65% des sondés italiens jugent le risque faible ou inexistant. Les sondés doutent par ailleurs des capacités militaires de leur propre pays face à Moscou.
Plus des deux tiers (69%) d’entre eux pensent qu’il ne serait « pas du tout » ou « plutôt pas » capable de se défendre face à une agression russe. C’est en France, le seul État de la liste doté de l’arme nucléaire, que les sondés sont les moins pessimistes, avec 44% qui estiment que leur pays est « tout à fait » ou « plutôt » capable de se défendre.
XI JINPING REFUSE TOUTE RESPONSABILITÉ DANS LA GUERRE07:51
« La Chine soutient tous les efforts pour la paix » et « continuera à jouer un rôle constructif pour une solution à la crise », a déclaré le président chinois Xi Jinping, pressé par Emmanuel Macron d’œuvrer à mettre fin à la guerre en Ukraine.
« En même temps, elle s’oppose fermement à toute tentative irresponsable visant à rejeter la faute ou à diffamer quiconque », a-t-il ajouté alors qu’Emmanuel Macron n’a publiquement formulé aucun grief.
LE DOSSIER UKRAINIEN AU CŒUR DE LA VISITE DE MACRON EN CHINE07:34
Emmanuel Macron peut-il influencer son homologue chinois Xi Jinping sur le dossier ukrainien et sur les pourparlers de paix en cours ? La réponse de notre journaliste Bastien Augey, envoyé spécial à Pékin.
Guerre en Ukraine : En visite en Chine, Emmanuel Macron peut-il influencer Xi Jinping ? ▶️ Les explications de @AugeyBastien dans le journal de @LaureneBarriere sur LCI pic.twitter.com/cD3pKsAd85 — LCI (@LCI) December 4, 2025
MACRON TENTE DE MOBILISER XI06:12
Le président français Emmanuel Macron a jugé jeudi « déterminante » la capacité de coopérer avec la Chine pour mettre fin à la guerre en Ukraine, lors d’entretiens avec son homologue chinois Xi Jinping à Pékin.
« Nous devons continuer à nous mobiliser en faveur de la paix et de la stabilité dans le monde, et de l’Ukraine et différentes régions du monde qui sont touchées par la guerre. La capacité que nous avons à œuvrer ensemble est déterminante », a déclaré le président français.
RENCONTRE WITKOFF-OUMEROV06:10
L’émissaire américain de Donald Trump, Steve Witkoff, ainsi que Jared Kushner, vont rencontrer le négociateur ukrainien Roustem Oumerov jeudi en Floride, après leur entretien mardi à Moscou avec Vladimir Poutine, a indiqué mercredi un responsable américain sous couvert de l’anonymat.
La rencontre, qui se déroulera dans la région de Miami, survient alors que le président américain a dit mercredi que le président russe voulait « mettre fin à la guerre » en Ukraine.
« TRÈS BONNE RENCONTRE »06:10
Donald Trump a affirmé mercredi que la rencontre entre son émissaire Steve Witkoff et son gendre Jared Kushner avec le président russe Vladimir Poutine sur la guerre en Ukraine avait été « très bonne », mais sans apporter de précisions sur la suite des négociations.
« Il voudrait mettre fin à la guerre », a déclaré le président américain à propos de son homologue russe, avant de préciser que c’était là « l’impression » qu’avait eue Steve Witkoff et Jared Kushner. « Nous verrons si cela va se produire », a-t-il ajouté à propos d’un accord pour mettre un terme au conflit.
06:09
Bonjour et bienvenue dans ce live, nous allons suivre ensemble les dernières actualités concernant la guerre entre la Russie et l’Ukraine ce jeudi 4 décembre.
Donald Trump (nouvelle fenêtre)a assuré mercredi que Vladimir Poutine (nouvelle fenêtre)voulait « mettre fin à la guerre » en Ukraine, après une « très bonne rencontre » selon lui entre son émissaire Steve Witkoff et le président russe à Moscou, mais n’a pas fourni de précisions sur la suite des négociations. Poutine « voudrait mettre fin à la guerre », a déclaré le président américain, avant de préciser que c’était là « l’impression » qu’avaient eue Steve Witkoff et Jared Kushner, gendre de Donald Trump, qui accompagnait l’émissaire pour cette rencontre de plus de cinq heures au Kremlin mardi.
« Nous verrons si cela va se produire », a-t-il ajouté devant la presse à la Maison Blanche, à propos d’un accord pour mettre un terme au conflit, après que Washington a présenté un plan il y a deux semaines, retravaillé depuis lors de consultations avec les Ukrainiens. « Ce qui ressortira de cette rencontre ? Je ne peux pas vous le dire », a dit le président américain, soulignant le besoin d’une volonté de dialogue de la part des deux parties.
Le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov, avait estimé plus tôt que les récents « succès » de l’armée russe avaient « influencé le déroulement » des pourparlers russo-américains de mardi. Lundi, Moscou a revendiqué la prise de la ville de Pokrovsk (nouvelle fenêtre)dans l’est de l’Ukraine, un carrefour clef pour Kiev. Les observateurs militaires du projet DeepState, proches des forces ukrainiennes, confirment qu’une grande partie de la ville est sous contrôle russe, mais pas son entièreté. L’unité ukrainienne qui défend ce secteur a affirmé mercredi que les forces russes étaient « empêtrées » dans des combats urbains et diffusaient de « la désinformation » sur « la prétendue prise de Pokrovsk ».
À Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères de l’Otan se sont réunis mercredi, et plusieurs pays, dont la Norvège, la Pologne et l’Allemagne, ont annoncé qu’ils allaient acquérir pour environ un milliard d’euros d’armes américaines au profit de l’Ukraine. « Les pourparlers de paix sont en cours, c’est une bonne chose », a déclaré le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte, ajoutant que l’Alliance devait faire en sorte que « l’Ukraine soit dans la position la plus forte possible pour continuer le combat ». « Les négociations doivent s’accompagner de pression sur la Russie », a redit mercredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans un message vidéo.
Cette intense activité diplomatique n’a pas permis pour l’heure de parvenir à un accord, en particulier sur la question sensible des territoires : Moscou veut notamment que Kiev lui cède entièrement la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, qui est toujours l’épicentre des combats. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a affirmé mercredi que Moscou était prêt à rencontrer « autant que nécessaire » des responsables américains pour trouver une issue à la guerre.
La rédaction de TF1info