Les Français adorent autant cuisiner avec
cet aliment, surtout pendant les fêtes, que le manger à toute heure
de la journée. Pourtant, les cardiologues mettent en garde contre
lui.
Alors que Noël approche tout doucement, nous sommes nombreuses à
avoir déjà commencé à réfléchir au menu de nos repas de fêtes. Des menus de
fêtes qui s »annoncent particulièrement riches, entre foie gras, verrines, saumon fumé, noix de
Saint-Jacques ou encore bûches en dessert (oui, au
pluriel). Il y a cependant un aliment qu’il vaudrait mieux éviter
pendant cette période d’excès pour le bien de sa santé cardiaque.
Le hic ? On l’adore tellement qu’on pourrait en manger, voire qu’on
en mange, à tous les repas… qu’on soit en période de réveillon ou
pas !
Des cardiologues révèlent l’aliment à éviter pendant les
fêtes
A l’occasion de Thanksgiving, qui a eu lieu jeudi 27 novembre
aux Etats-Unis, le site américain Today.com a interrogé
des cardiologues sur
l’aliment incontournable d’un repas de fêtes qu’il est
préférable d’éviter pour la santé de notre coeur. Les
médecins ont d’abord rassuré sur les écarts que nous pouvons faire
durant ces occasions. « Si vous vous privez, alors il y a de
fortes chances que le lendemain, ou le surlendemain, vous vous
mettiez à dévorer tout ce que vous pensez avoir manqué », a
ainsi expliqué au média le Dr Marc Eisenberg, cardiologue clinicien
et professeur associé de médecine au Columbia University Medical
Center de New York.
Mais s’il faut déculpabiliser face aux
excès des fêtes, ces repas trop
riches étant ponctuels, il y a tout de même certains aliments que
ces experts conseillent de limiter pendant cette période. Tous les
cardiologues interrogés par Today au sujet des aliments
qu’ils évitent pour Thanksgiving ont ainsi déclaré qu’ils
se passent de beurre afin de préserver leur propre santé cardiaque
lors de cette grande fête. Une recommandation qui
s’applique aussi pour les repas de Noël et du réveillon. Même si,
en tant que Français.e.s, nous adorons le beurre, on fait donc
attention à sa consommation pendant la période des fêtes.
Limiter sa consommation de
beurre lors du repas de Noël
Selon le Ministère de l’Agriculture,
la France est le premier consommateur mondial de
beurre. On en consomme 8 kilos par habitant et par an. Il
faut dire qu’on le déguste à toutes les sauces. Il est à la base de
nombre de nos plats. Ne sommes-nous pas le pays de la cuisine au
beurre ? Et si on s’écoutait, on en dégusterait aussi à chaque
repas : en tartine au petit-déjeuner ou au goûter, et en
amuse-bouche avant le déjeuner ou le dîner. Pourtant le beurre ne nous veut pas que du
bien. Consommé en trop grande quantité, il est mauvais pour
la santé cardiovasculaire.
« Le beurre est probablement
la pire chose que l’on puisse manger », avertit ainsi le Dr
Marc Eisenberg dans les colonnes de Today.com. « Le
beurre est utilisé en excès dans de nombreuses situations, alors
qu’on n’a souvent pas besoin d’en mettre autant pour obtenir toute
la saveur d’un plat », ajoute la Dre Susan Cheng, cardiologue
au Smidt Heart Institute du Cedars-Sinai à Los Angeles. Les
médecins interrogés expliquent ensuite qu’ils préfèrent
éviter le beurre en raison de la quantité de graisses
animales et de cholestérol qu’il contient. Consommé en
excès, cet aliment peut donc impacter notre santé
Par quoi
remplacer le beurre ?
Today.com rappelle que, selon le
département de l’Agriculture des États-Unis, plus de 50 %
des graisses contenues dans le beurre sont des graisses
saturées. On en trouve 3 grammes par portion, ainsi que 52
calories et près de 6 grammes de lipides au total. Et, selon
l’American Heart Association, consommer trop de graisses
saturées peut augmenter le taux de cholestérol LDL, le
type de cholestérol qui contribue à l’obstruction des artères.
Cette organisation recommande donc de ne pas dépasser 13
grammes de graisses saturées par jour. Or, deux petites
portions de beurre en contiennent déjà environ la moitié.
Pour les repas de fêtes, déjà
très gras, mieux vaut donc remplacer le beurre par d’autres
graisses végétales plus saines. Parmi les alternatives
validées par les diététiciens, on trouve notamment l’huile d’olive,
l’avocat écrasé ou les beurres de noix. Le but n’est pas
de renoncer complètement au beurre. C’est impossible pour les
Français que nous sommes, mais de le consommer avec modération. Pas
seulement pendant les fêtes d’ailleurs ! Pour notre coeur,
il est bon de limiter toute l’année les aliments riches en graisses
saturées. Réduire sa consommation quotidienne de beurre et
augmenter celle des huiles d’origine végétale auraient en effet des
bénéfices significatifs pour la santé à long terme.