C’est le leader, le RC Lens, qui rend visite au FC Nantes, samedi (17 h,) à la Beaujoire. Les Canaris sont actuellement barragistes (16es), déjà à trois points de Lorient (15e). Le milieu de terrain Johann Lepenant, interrogé par les médias à 48 heures de la rencontre, estime que cet effectif met tous les atouts de son côté pour réussir. Il réclame (de lui-même) la venue de quelques joueurs au mercato de janvier.
Vous êtes dans quel état d’esprit avant ce match contre le leader ?
On est dans un état d’esprit de travail. Je pense qu’on doit avoir une réaction. Il va falloir s’appuyer sur la première période qu’on a pu faire à Lyon (3-0). On est dans un état d’esprit de ne rien lâcher. Chaque match va être très important.
Depuis le début de saison, on dit qu’il faut laisser du temps à cette équipe. Êtes-vous persuadé que ça va venir ?
Oui, parce qu’il y a des bonnes idées. On est un groupe jeune, ça met du temps à se mettre en place. Après, il y a aussi un mercato qui arrive. Je pense qu’il y aura quelques arrivées. En tout cas, j’espère. Le groupe bosse, on n’est pas des tricheurs. On donne tout à l’entraînement. Même en match, on essaie de montrer le meilleur visage possible. Le staff bosse. Tous les jours, il est là à chercher des solutions. On ne lâche rien. Je sais que le vent va tourner.
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Vous avez parlé vous-même du mercato. Ce groupe a-t-il besoin d’être régénéré ?
Oui, je pense qu’il va falloir deux ou trois recrues pour amener une certaine concurrence. Que le groupe se pousse vers le haut. Je pense que c’est ainsi qu’on va réussir à réaliser de belles choses. Il faut qu’à l’avenir les équipes craignent de venir jouer contre nous.
« Se remettre en question et innover ! »
Y a-t-il une inquiétude au sein du club, avec ces trois points de retard sur le 15e ?
Si on s’inquiète et qu’on panique, peut-être que ça va devenir pire. Il faut qu’on garde la tête haute, qu’on bosse, qu’on trouve des solutions pour que le week-end, ça marche mieux. C’est ce qu’on essaie de faire au quotidien. Je n’ai rien à reprocher à l’équipe. La semaine, on bosse comme des fous.
Que faut-il corriger ?
Je pense que c’est un peu global. Il faut peut-être changer notre vision de jeu, modifier quelques phases de jeu. Au début de semaine, le coach a parlé de changer un peu notre approche des sorties de balle. Il faut se remettre en question et innover.
Comment avez-vous vécu ces deux mois éloignés du terrain (fissure de la fibula) ?
J’avais déjà connu ça à Lyon. J’avais été écarté pendant six mois avec mon genou. Là, c’était deux mois. C’était un peu mieux (sourire). C’est toujours embêtant de voir les copains un peu galérer. C’est frustrant, mais il y a toujours un rôle à jouer. Je les ai suivis, que ce soit la semaine ou en match à la mi-temps. C’est frustrant, mais c’est la vie d’un footballeur.