DÉCRYPTAGE – La grâce et la libération de Juan Orlando Hernandez incarcéré aux États-Unis ont stupéfié jusque dans les rangs républicains.
Cette nouvelle grâce présidentielle a stupéfié alors que l’administration américaine mène une guerre sans merci contre le narcotrafic en ayant déployé un groupe aéronaval dans les Caraïbes. Juan Orlando Hernandez, ancien président du Honduras de 2014 à 2022, purgeait une peine de 45 ans de prison derrière les barreaux d’une prison de haute sécurité de Virginie-Occidentale avant que Donald Trump n’annonce sa libération.
Hernandez, à l’issue de son deuxième mandat présidentiel en 2022 et après une série de scandales impliquant des membres de sa famille, s’était rendu à la police hondurienne qui encerclait sa maison à Tegucigalpa, la capitale de ce pays pauvre d’Amérique centrale. Le chef d’État, nationaliste, était dans le viseur de l’administration Biden qui l’avait inscrit en 2021 sur sa liste des «dirigeants politiques corrompus».
Après son arrestation, il avait été extradé vers les États-Unis. Les procureurs fédéraux à New York l’accusaient d’avoir bâti un narco-État en percevant des pots-de-vin…
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