Universal Music a créé l’événement en révélant une
chanson jamais sortie de Johnny Hallyday. Le titre, retrouvé
parmi des milliers de bandes, a été enregistré en 1985 au moment de
l’album Rock’n’roll attitude. Cette découverte a offert un
retour inattendu à une période marquée par la collaboration forte
entre Johnny et Michel Berger.
Dans cette ballade, Johnny ouvre avec “On a tous des rêves
cachés”, avant que Michel Berger ne le rejoigne. Le morceau
s’appelle C’est l’amour que j’attendais et dure un peu
plus de trois minutes. Prévu pour l’album, il avait été écarté
“pour ne pas déroger à l’ADN de l’album”, centré sur
Johnny seul. La chanson figure maintenant dans la réédition du
disque pour ses quarante ans, qui sera disponible ce vendredi 5
décembre.
Un trésor retrouvé par hasard
Cette pépite a été retrouvée par surprise. “On l’a retrouvée
totalement par hasard”, a expliqué à TF1 Xavier Perrot,
responsable du catalogue Johnny chez Universal. Il a précisé que la
bande était apparue alors qu’il travaillait sur un autre artiste.
Même Raphaël Hamburger, le fils de Michel Berger, n’avait jamais
entendu parler de ce duo caché.
Enregistré en juin 1985 au studio Tempo de Montréal, le titre
avait disparu dans un ensemble de 150 000 bandes. Le duo a
longtemps dormi dans les archives, alors que Michel Berger avait
écrit et réalisé tout l’album. Sa redécouverte a offert une
nouvelle pièce rare aux fans du chanteur, restés fidèles depuis sa
disparition.
Johnny dans les mémoires
Le vendredi 5 décembre sera l’anniversaire de la mort de Johnny
Hallyday. L’occasion pour certains de confier leurs souvenirs sur
le chanteur.
Sacha Rhoul, son ancien secrétaire, a raconté au
Parisien qu’il donnait souvent de l’argent à des familles
dans le besoin et qu’il n’aimait pas que cela se sache.
Selon Sacha Rhoul, Johnny avait cependant ses ennemis. Il a
confié : “Les deux mecs que Johnny n’aimait pas, c’est Claude
François et Dick Rivers, car il les trouvait inhumains avec leur
entourage”.
Il a ajouté que Johnny avait eu un conflit plus vif avec Claude
François : “Quand Johnny Hallyday était fatigué, il voulait
lui casser la figure”. L’ancien secrétaire a même raconté que
le climat était très tendu : « Lui (Johnny) était aux antipodes
de ça. Pendant deux ans, Claude François envoyait son assistant,
que l’on surnommait ‘le Poisson pilote’ dans les restaurants
parisiens pour être sûr que Johnny Hallyday n’y soit pas
! »