Joël Plamondon (Team Marni-N’side) a remporté en solitaire, ce dimanche, la seconde étape du Souvenir Patrick-Metz (Coupe de France N2), disputée autour de Schwenheim (Bas-Rhin) sur une distance de 159 kilomètres. Il a devancé Nathan Vandepitte (Top 16 Cyclisme) et Mathias Piron (CR4C Roanne).
Artus Jaladeau (GSC Blagnac VS 31) remporte le général de cette deuxième édition et succède au palmarès à Noah Bögli (voir classements).

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Réactions

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Portrait de Artus JALADEAU

Vainqueur du Souvenir Patrick-Metz

« La course s’est plutôt pas mal passée. L’idée, c’était de courir normalement et de prendre les coups. Il fallait à tout prix qu’on ait un coureur devant, notamment si Cholet partait. On a vite vu que c’était très compliqué de sortir. On a couru correctement. Je pense qu’on était bien à l’affût. Ce n’est jamais vraiment sorti et on a contrôlé tranquillement dans le dernier tour. On n’a jamais été affolé.

L’idée, c’était juste de conserver les places au général. Sachant qu’on était 1er, 2e et 8e. Alex Job avait pris des bonifications pendant l’étape. Pour nous, c’était parfait, ça pouvait aller au bout. Il n’y avait pas de danger. On aurait pu tenter un peu plus, mais il ne fallait pas prendre de risques. Personne ne voulait vraiment arriver au sprint. J’ai l’impression que c’était assez particulier. C’est une bonne journée. On n’a pas été inquiétés, donc c’est bien. C’est un bon week-end. On a pris beaucoup de points ».

A. JALADEAU

Portrait de Marinus PETERSEN

9e de l’étape – Echappé

« Au début, je ne suis pas très bien placé dans le peloton, donc j’ai trouvé le premier tour très dur. Au fur et à mesure de chaque tour, je trouvais le parcours de plus en plus facile. J’ai une très bonne endurance. Je me suis bien hydraté pendant la course. Chaque tour, j’étais mieux placé. À un moment, j’étais bien placé et je me suis dit qu’il fallait que j’en profite. J’avais de bonnes jambes donc je suis sorti, j’ai vu qu’il y avait un mec juste devant. Je l’ai rattrapé puis nous avons très bien travaillé ensemble pendant 60 kilomètres.

Quand (Joël) Plamondon nous a rattrapés, il a tout de suite attaqué. J’ai essayé de rester dans sa roue. J’ai regardé derrière, et l’autre mec qui était avec moi était distancé. J’ai essayé de rattraper Plamondon, mais après 60 kilomètres tout seul, je n’avais pas les jambes. J’ai essayé de conserver la 2e place, mais j’ai été rattrapé par un groupe à 2 kilomètres de l’arrivée. Je suis juste resté dans les roues. À la fin, mon sprint n’était pas bon. C’est dommage parce que je ne peux pas faire de podium, mais c’est mon meilleur résultat en France.

Je continue d’apprendre. J’ai une entreprise de coaching, donc mon intérêt, c’est que j’apprenne les compétences grâce à mes résultats. Je garde mon ambition d’être professionnel un jour. Je regarde comment je peux m’améliorer. Il faut que je prenne mieux les virages pour avoir un meilleur placement dans le peloton. Chaque jour, je réfléchis à comment je peux améliorer mes compétences ».

M. PETERSEN

Portrait de Théo THOMASSIN

Echappé

« On voulait essayer d’être offensifs. On avait dit qu’il fallait qu’on provoque dans le dernier tour. À un moment, j’ai vu une opportunité, il y avait Marni-N’side et Cholet qui roulaient. Ils se sont arrêtés et j’en ai profité pour attaquer. Je me suis fait reprendre par un coureur (Marinus Petersen) et on a fait presque 60 bornes à deux. On s’est super bien entendu. J’ai vu que le peloton était à une minute et qu’il nous restait 40 bornes. L’écart se stabilisait. Je me suis dit qu’on pouvait aller au bout si ça se regardait, mais le gars de N’Side était vraiment fort.

À la fin, il y a un gars de N’side qui nous a repris dans la dernière bosse. J’étais totalement cuit et je n’ai pas réussi à suivre. Petersen a réussi à suivre, c’est très costaud, il fait 9e de l’étape. J’aurais bien aimé continuer parce que si on arrivait à choper sa roue, on aurait pu arriver pour la gagne, mais je n’avais plus rien. Pas de regrets, j’ai fait tout ce que je pouvais faire ».

T. THOMASSIN