Par
Cédric Nithard
Publié le
5 déc. 2025 à 19h31
La Métropole de Montpellier, en lien avec la SA3M et l’association cultuelle de la Miséricorde, indique avoir signé deux promesses de vente. Des signatures qui ouvrent la voie à la construction d’une nouvelle mosquée à la Mosson.
Destruction de l’immeuble Font Del Rey
Entouré de Cédric Grail, directeur général de la SA3M et Ahmed Bouzazoui, président de l’association cultuelle de la Miséricorde (ACDM) qui gère la mosquée de la Miséricorde située sur le Grand Mail, Michaël Delafosse a procédé ce jeudi 4 décembre à la signature de deux promesses de vente importantes dans le cadre du projet de transformation du quartier de la Mosson.
Ces deux signatures actent la vente d’un terrain à bâtir permettant à l’ACDM d’y édifier une nouvelle mosquée d’une part et à la SA3M d’acquérir les locaux actuels de la mosquée dans l’immeuble Font Del Rey d’autre part. La copropriété, qui était devenue symbole du logement indigne, sera ainsi démolie en 2028. Un projet d’acquisition – vente qui aurait été engagé en 2022 entre les trois parties explique la collectivité dans un communiqué de presse précisant que « cette signature concrétise l’aboutissement d’un travail partenarial mené en étroite collaboration ».
Une nouvelle mosquée
La nouvelle mosquée verra le jour sur le terrain de l’ancienne tour Catalogne, avenue de Barcelone, détruite en 2007. Passant d’une superficie de 700 m² à 1000 m² et d’une capacité d’accueil de 486 à près de 800 personnes, ce nouveau bâtiment permettra d’accueillir les fidèles plus dignement et dans de meilleurs conditions. Le projet a été confié au cabinet d’architecture du bâtiment Tec Archi dont le siège se trouve à Saint-Mathieu-de-Tréviers. L’inauguration est prévue en 2028.
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Une mosquée édifiée sur une nouvelle place publique en face du projet d’équipement de santé de proximité actuellement en cours d’élaboration après la décision du groupe Oc Santé d’abandonner le déménagement à La Mosson de la clinique Clémentville. Point dont n’ont pas manqué de s’emparer plusieurs listes, principalement le Printemps Montpelliérain de Jean-Louis Roumégas et Cause Commune, engagées dans les municipales dénonçant un manque de concertation en s’appuyant sur les très nombreux avis défavorables, contrairement à celui du commissaire-enquêteur, prononcés au cours de l’enquête publique sur le projet. C’est donc un dossier sensible qui en passe d’être résolu à quelques mois du scrutin.
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