Tout a commencé un peu laborieusement, pour ceux qui avaient choisi d’entamer leur périple par le parc de la Tête d’Or. Même arrivés à 18h, soit 1h avant le coup d’envoi de cette édition 2025 de la Fête des Lumières, ils ont dû stagner dans une longue file d’attente pendant près de deux heures avant de pouvoir pénétrer, enfin, dans l’enceinte du parc.

Heureusement, au bout du chemin, il y avait de splendides lueurs. Une féerie aérienne délivrée par 500 drones lumineux propulsés pour la première fois dans le ciel de la Fête des Lumières dominé par la Super Lune.

Geluck en personne

Après ce show achevé en clin d’œil malicieux à la Basilique de Fourvière, les visiteurs pouvaient tomber nez à nez avec Philippe Geluck dans les allées du parc. L’artiste belge apostrophait la foule, posté devant ses silhouettes de chat aussi drôles que massives, se réjouissant que le bronze de ses statues retrouve par endroits ses couleurs d’origine, signe qu’elles étaient abondamment touchées par les visiteurs de passage.

Dans le reste de la ville, c’était aussi la foule des grands soirs, à son aise sous un temps des plus cléments. Des dizaines de milliers de personnes qui ont pu sourire devant le Lundi, c’est raviolis ! potache de la place des Terreaux, s’extasier face à la puissance créatrice de Lumina sur la cathédrale Saint-Jean ou s’amuser, pour les plus jeunes, au sein de la boum géante installée place Antonin Poncet.

Les figures imposées de toute Fête des Lumières qui se respecte – stands improvisés de vin chaud, fanfare s’ambiançant sur du Abba au coin d’une rue- étaient aussi bien là. A déambuler ainsi dans les rues bondées de la ville, difficile de s’apercevoir que ce cru 2025 contient notoirement moins d’œuvres lumineuses que les autres années.