la liste des demi-finalistes déjà établie, suivez notre direct

Miss Bretagne, Ninon Crolas, 18 ans, est de Ploërmel dans le Morbihan. Étudiante infirmière à Pontivy, elle est aussi jeune sapeur-pompier et a été maître-nageur sauveteur cet été.

Miss Bourgogne, Charlène Laurin, 22 ans, vient de L’Abergement-Sainte-Colombe en Saône-et-Loire. Préparatrice en pharmacie et fan de moto, cette candidate de 1m82 retente sa chance après une première participation en 2021.

Miss Auvergne, Alice De Lima Guimaraes, 19 ans, est originaire de Vichy. Après une prépa littéraire à Clermont-Ferrand, elle visait une licence de journalisme à la Sorbonne avant son élection. Brillante, elle est arrivée en tête au test de culture générale avec 18/20.

Miss Aquitaine, Aïnhoa Lahitete, 19 ans, prénommée en hommage à ses origines basques, est en 1ère année de médecine. Originaire d’Hendaye, cette amatrice de rugby rêve de devenir dentiste.

On commence notre présentation des candidates au concours Miss France 2026 pour bien vous préparer à la grande soirée sur TF1. Et c’est parti pour Miss Alsace ! Julie Decroix, 20 ans, est originaire de Blotzheim dans le Haut-Rhin. Après avoir vécu au Sénégal et au Mali, elle s’est installée avec sa famille en Alsace. Étudiante en psychologie à Strasbourg, elle a dû faire face à des insultes racistes suite à son élection régionale.

Le blogueur Clément Garin l’avait annoncé mais cela vient d’être confirmé, Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025, va bien participer à la prochaine édition de Danse avec les Stars ! Pour le moment, ont aussi été annoncées les participations deStéphane Bern, Laure Manaudou ou encore Stéphane Bern. 

Cette année, seules 12 demi-finalistes sont désignées en amont de la soirée de gala de Miss France, au lieu de 15 précédemment. Trois candidates, qui auraient pu passer de justesse les années passées, seront donc écartées cette fois.

En direct du Zénith d’Amiens ce samedi 6 décembre, le concours aura pour thème « LE VOYAGE DES MISS ». Le concours fera escale dans l’histoire et dans les régions de France en explorant les époques et en nous emmenant même jusqu’aux portes du futur, selon le communiqué délivré par TF1 le mois dernier. Un show présenté pour la 31e fois par Jean-Pierre Foucault, 78 ans au compteur.

Quoi qu’il arrive, Jean-Pierre Foucault compte bien s’en tenir à sa ligne de conduite, comme il l’a rappelé à quelques jours du concours : ne jamais rencontrer les miss avant le soir de l’élection. Une règle qu’il s’impose depuis toujours pour éviter toute complicité ou favoritisme qui pourrait lui être reproché. Cette distance volontaire vis-à-vis des candidates est, pour Jean-Pierre Foucault, la clé de sa crédibilité dans son rôle d’animateur. En ne nouant aucun lien avec elles avant de les interroger devant le jury, il préserve sa neutralité et coupe court à toute suspicion de connivence.

Si sa longévité aux commandes de Miss France peut donner une image un peu surannée, Jean-Pierre Foucault assure suivre les mutations du concours. À 78 ans, il salue cette volonté de s’adapter à son époque et revendique d’avoir « toujours été extrêmement courtois et respectueux envers les candidates et l’institution ».

Si le défilé en maillots de bain, pourtant très décrié, est maintenu lors de la soirée Miss France, Jean-Pierre Foucault ne fera plus de jeux de mots lors de ce moment clé du concours. Fini les « La température va monter d’un cran ». L’animateur se contentera d’un commentaire factuel, en phase avec l’évolution de la société. Une consigne qu’il juge logique et qu’il compte bien respecter.

Parmi les changements notables ces dernières années, les deux dernières élections de Miss France 2024 et Miss France 2025 avaient été décidées par un jury 100% féminin. Cette fois on revient à la parité dans un jury présidé par la comédienne Michèle Bernier. Elle sera entourée de la chanteuse lyrique Axelle Saint-Cirel, du journaliste Bruce Toussaint, des humoristes Philippe Caverivière et Tom Villa, ainsi que de l’influenceuse Sally, aux 2 millions d’abonnés.

Si le règlement a évolué ces dernières années, levant la limite d’âge et ouvrant le concours Miss France aux femmes mariées et mères, les féministes demandent toujours sa suppression. Elles dénoncent un concours qui véhiculerait encore une image dépassée de « femme-objet ». Une image que les défilés et autres photos en maillots de bain n’aident pas en revanche à faire oublier.

 A l’inverse de celles qui n’ont pas eu la moindre Miss France, d’autres régions comme le Nord-Pas-de-Calais ou la Guadeloupe trustent régulièrement le haut du classement. La région la mieux lotie est de loin l’Île-de-France qui comptabilise 17 têtes couronnées, la dernière en date étant Diane Leyre en 2021. Elle est suivie par la région Provence-Alpes-Côte d’Azur avec 8 Miss France, puis l’Alsace, l’Aquitaine et la Normandie qui comptent 7 lauréates chacune. La Bretagne arrive juste derrière avec 6 victoires. 

Malgré de nombreuses participations, plusieurs régions attendent toujours de décrocher leur première couronne de Miss France. Les trois régions les plus mal loties sont les Pays-de-la-Loire, l’Auvergne et la Picardie. Mayotte, Saint-Martin et Saint-Barthélémy, Saint Pierre-et-Miquelon, et de Wallis-et-Futuna n’ont pas non plus remporté la moindre couronne, mais ces territoires ne présentent pas de candidate chaque année.

Miss Guadeloupe, Naomi Torrent, est à 30 ans la candidate la plus âgée du concours Miss France 2025-2026. Analyste financière, elle fait face à deux benjamines de 18 ans : Miss Bretagne, Ninon Crolas, élève infirmière, et Miss Roussillon, Déborah Adelin-Chabal, danseuse et sapeur-pompier volontaire. Depuis deux ans désormais, la limite d’âge de 27 ans a été abolie pour l’élection.

L’évolution du règlement ces dernières années a permis d’élargir les profils des candidates à Miss France, avec des miss aux parcours variés. Mois d’étudiantes, de métiers de beauté ou de profils lié au secteur du voyage. A titre d’exemple, Miss Roussillon est ainsi sapeur-pompier volontaire, quand Miss Guadeloupe exerce comme analyste financière.

Pour la première fois, la lauréate de Miss France 2026 bénéficiera du soutien d’une ancienne Miss France. Camille Cerf, élue en 2015, épaulera en effet la gagnante pour affronter la médiatisation et les « tempêtes médiatiques » liées à son nouveau statut. Miss France 2025, Angélique Angarni-Filopon a en effet rapporté de nombreux coups durs liés à ses prises de parole ou au cyberharcèlement le plus sordide, sur son âge ou sa couleur. Faute de media-training, le soutien d’une personnalité habituée aux caméras sera sans doute d’une grande aide.

À celle qui lui succèdera samedi, Angélique Angarni-Filopon souhaite avant tout d’être elle-même. « Je lui souhaite juste d’être elle-même et de grandir avec ce rôle, parce que, peu importe son âge, j’en suis la preuve, on n’a jamais fini de grandir, on n’a jamais fini d’apprendre », lui adresse-t-elle comme dernier message.

Angélique Angarni-Philoppon, la Martiniquaise de 35 ans, estime avoir beaucoup appris et changé durant cette année particulière. Elle a gagné en recul et en positivité. « Avant, mon discours sur moi pouvait être très négatif. Il est complètement positif maintenant », se félicite-t-elle toujours sur RTL.

Dès le début de son année de Miss France, Angélique Angarni-Filopon a subi un déferlement de commentaires haineux et racistes qui ont failli lui faire tout abandonner. Un climat anxiogène qu’elle a eu du mal à surmonter et qui aura marqué son règne. Si elle compte bien « briller » une dernière fois samedi soir, Angélique Angarni-Filopon ne cache pas sa hâte de laisser sa place. « Je ne dirais pas que je suis enfin libre, je dirais que je suis ravie de laisser la place », confie-t-elle sur RTL, assumant être soulagée de tourner la page au bout d’un an, comme prévu.

L’élection de Miss France 2025, la Martiniquaise Angélique Angarni-Filopon, 35 ans, avait déclenché une vague de haine en ligne, en raison de son origine et de son âge, la candidate étant la première de plus de 30 ans à être couronnée. Dans les médias, celle qui avait fait polémique dès le 8 janvier 2025, en refusant de dire si elle était ou non « Charlie », avoue avoir même pensé à renoncer. L’institution avait alors porté plainte contre ces attaques racistes.

Le nouveau protocole de sécurité s’es appliqué également durant le voyage de formation qui a réuni les 30 miss régionales en Martinique avant l’élection. Leurs interactions avec le public y ont été très encadrées et les contacts physiques proscrits, y compris pour les photos souvenirs.

Chaque Miss est désormais accompagnée en permanence d’un agent de sécurité lors de ses apparitions publiques. Ce dernier a pour consigne d’intervenir au moindre geste déplacé. Le service d’ordre a été doublé pour filtrer l’accès aux candidates. Lors des événements en public, les prétendantes à la couronne disposent maintenant d’un espace privé, à l’abri des regards, où elles peuvent se reposer et se changer. Elles rejoignent la foule uniquement pour leurs passages officiels, sous escorte et à distance du public.