Bloomberg / Bloomberg via Getty Images
Un tribunal fédéral a jugé que les mesures d’Elon Musk visant à la suppression de l’USAID avaient « probablement violé la Constitution des Etats-Unis ».
Elon Musk est en colère et il le fait savoir. Le milliardaire s’est emporté sur X contre la lourde amende que l’Union européenne a infligé à son réseau social. Bruxelles a en effet annoncé le 5 décembre avoir imposé une amende 120 millions d’euros à la plateforme pour ne pas avoir respecté le règlement sur les services numériques (DSA).
Il s’agit de la première amende imposée à une plateforme dans le cadre du DSA. Cette décision a provoqué, comme attendu, une très vive réaction de l’équipe du président américain Donald Trump et de la sphère MAGA (« Make America Great Again ») qui ont dénoncé une « censure ». Du côté de Musk on dénonce plutôt « les commissaires ’woke’ de la Stasi ».
« L’UE a infligé cette amende déraisonnable non seulement à X, mais aussi à moi personnellement, ce qui est encore plus insensé » et « il semblerait approprié d’appliquer notre réponse non seulement à l’UE, mais aussi aux individus qui ont pris cette mesure à mon encontre », a ainsi affirmé Elon Musk dans sa publication.
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« Les commissaires “woke” de la Stasi [la police politique de l’ex-Allemagne de l’Est, ndlr] de l’UE sont sur le point de comprendre toute la signification de l’effet Streisand », a-t-il encore menacé. Il fait ici référence à l’augmentation considérable de la diffusion d’information ou de documents lorsque quelqu’un tente de les retirer ou de les censurer.
Il a également commenté « Abolissons l’UE » sous forme de hashtag en réponse à une publication où il était écrit « Bienvenue dans l’empire bureaucratique de l’UE : Là où la démocratie meurt ».
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Cette décision est « une attaque contre toutes les plateformes technologiques américaines et le peuple américain par des gouvernements étrangers », a fustigé, sur X, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio. Cela « n’a rien à voir avec de la censure », avait martelé quelques heures plus tôt la vice-présidente de la Commission européenne chargée du numérique, Henna Virkkunen, mettant en avant la stricte application des textes européens.
Cette loi est entrée en vigueur il y a deux ans pour lutter contre les contenus illégaux et dangereux en ligne, et impose des obligations renforcées aux plus grandes plateformes actives dans l’UE.