Des messages de haine ont été projetés sur le palais Saint Pierre – capture d’écran Eliot D et Actu Lyon

Texte : Marco Polisson – Les écologistes voulaient faire de leur dernière fête des lumières un manifeste, mais leur amateurisme s’est manifesté dès les premières heures de la Fête des Lumières. En particulier au parc de la Tête d’Or, vers lequel des milliers de personnes ont convergé pour assister au spectacle des 500 drones présenté comme la nouveauté de l’année.

Comme le montrent les vidéos de nos confrères du Progrès et d’Actu Lyon, plusieurs milliers de personnes se sont massées devant la grande grille du parc, du côté des Enfants du Rhône. La queue, interminable, s’est rapidement étendue tout le long du boulevard des Belges… jusqu’au boulevard Stalingrad.

Des kilomètres de bouchon piéton, et des heures perdues dans le froid, pour des visiteurs souvent venus de très loin. Qui ont patienté, patienté, pour finalement se voir refuser l’entrée du parc ! Dégoutés, ils ont du faire demi-tour et pu apprécier à sa juste mesure le professionnalisme de la Ville de Lyon…

Hypocrisie et complicité ?

Photo © Anthony Soudani / actu Lyon

Mais le plus gros incident s’est produit sur la place des Terreaux. Sur le fond, déjà, personne à part le petit Grégory n’a compris la vidéo projetée sur les façades du palais Saint pierre et l’Hôtel de Ville de Lyon. Des boites de raviolis qui s’entrechoquent et des marmites de couscous qui fument… Du subliminal en mode provoc pour beaucoup d’observateurs. « Quel rapport avec le 8 décembre ? » s’interroge le candidat UDR RN Alexandre Dupalais, sur la même longueur d’onde qu’Édouard Hoffmann, soutien de Jean-Michel Aulas.

Mais les spectateurs n’étaient pas au bout de leur peine. Samedi soir, à la fin d’un cycle, des messages de haine ont été projetés sur la corniche du Musée des beaux-arts. Des projections parfaitement cadrées où l’on pouvait lire des slogans anti-police, dont raffolent les alliés d’extrême gauche de Grégory Doucet et Bruno Bernard. Sur X, le syndicat Alliance Police Nationale « dénonce fermement les slogans projetés ce soir à Lyon. Accuser la Police de « tuer » pendant que nous protégeons des milliers de personnes, c’est diffamer et attiser la haine contre ceux qui assurent votre sécurité ».

« La police blesse et tue », « Non à l’état policier »

Parmi les slogans projetés, des thématiques chères au militants antifa comme la lutte contre le Rassemblement national ou aux écologistes comme le message « Sainte Soline, ni oubli, ni pardon » qui fait référence à la très violente attaque des militants verts et rouges contre les gendarmes qui protégeaient le chantier de la grande bassine agricole de Sainte Soline. Plusieurs véhicules de gendarmerie avaient été incendiés, et des dizaines de blessés comptabilisés de part et d’autre. Depuis ces incidents, les agresseurs se font passer pour des victimes de la violence policière.

Selon nos confrères de Lyon Mag, Grégory Doucet a condamné « ces propos violents envers les forces de police qui participent à la sécurité des Lyonnais et des visiteurs pour la Fête des Lumières ». Service minimum pour l’éphémaire qui a délibérément choisi d’insérer un message politique au sein de la fête.

En effet, le choix de l’association immigrationiste Singa pour l’opération des Lumignons du Cœur était déjà un signal envoyé à sa base radicale. Forte de son impunité, cette dernière s’est organisée pour bénéficier de l’écho national de la Fête des Lumières.

« Heureusement que ce n’étaient pas des grenades qui ont été projetées sur le public ! » me glisse un lecteur choqué par la facilité déconcertante de l’opération. Interrogé en direct sur CNews, le préfet délégué à la sécurité – fort gêné aux entournures – a assuré que tout serait fait pour retrouver les auteurs de « cet acte inqualifiable »…