La guerre est ouverte entre Elon Musk et l’Union européenne. « L’UE devrait être abolie et la souveraineté rendue aux pays, afin que les gouvernements puissent mieux représenter leurs citoyens », a lancé le patron de Tesla sur X, ce samedi, amer après la sanction imposée à son réseau social. La veille, la Commission européenne avait prononcé une amende de 120 millions d’euros à l’encontre d’X.

L’instance lui reproche d’avoir enfreint la loi sur les services numériques (DSA), visant à lutter contre les contenus illégaux et dangereux en ligne. Dans le détail, elle l’accuse d’un manque de transparence de son répertoire publicitaire et de tromperie, notamment sur la conception de sa « coche bleue ». Il est également reproché à X de ne pas avoir permis aux chercheurs d’accéder aux données publiques.

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Une amende « folle » pour Musk

Elon Musk avait réagi une première fois à cette sanction vendredi. « L’UE a imposé cette amende folle non seulement à X, mais aussi à moi personnellement, ce qui est encore plus insensé ! », avait-il lancé. Dans une autre publication encore plus offensive, le milliardaire avait comparé la Commission européenne à l’ancienne police secrète de la République démocratique allemande (RDA) : « Les commissaires woke de la Stasi sont sur le point de comprendre toute la signification de « l’effet Streisand ». »

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Avant même que la décision ne soit officielle, le vice-président américain J.D. Vance avait lui estimé que « l’UE devrait défendre la liberté d’expression au lieu de s’en prendre à des entreprises américaines pour des foutaises ». Pour le secrétaire d’État Marco Rubio, il ne s’agit pas simplement d’une « attaque contre X » mais « contre toutes les plateformes technologiques américaines et contre le peuple américain par des gouvernements étrangers ».

La ministre de l’Intelligence artificielle et du Numérique, Anne Le Hénanff, a pour sa part salué « la décision de la Commission européenne de sanctionner la plateforme X au titre du Digital Services Act, avec une amende de 120 millions d’euros ». Entre autres personnalités politiques, Florian Philippot a désigné l’UE comme une « structure dictatoriale qui déteste la liberté d’expression et ne supporte pas la vérité », après l’amende infligée à X.