ENQUÊTE – TCL, Hisense, Xiaomi, Lenovo, Haier… À l’étroit sur leur marché domestique, ces géants chinois se sont massivement tournés vers l’Europe. Bien plus innovants qu’il y a dix ans, leurs produits séduisent des consommateurs pas toujours conscients de leur nationalité.
Les rôles se sont inversés. À la fin du siècle dernier, lorsqu’un président français se rendait en Chine, il emmenait les patrons des principales sociétés technologiques françaises, susceptibles d’exporter leurs produits vers un pays alors avide d’innovation. Deux décennies plus tard, Emmanuel Macron a appelé la semaine dernière, à Pékin puis à Chengdu, à un meilleur transfert des technologies chinoises vers l’Europe. Xi Jinping aurait pu lui répondre, sourire en coin, que certaines d’entre elles ont déjà trouvé le chemin du Vieux Continent.
Moins médiatisé que la submersion de petits colis estampillés Shein ou Temu, c’est un véritable raz-de-marée de produits tech « made in China » qui a déferlé sur l’Hexagone ces dernières années. Ordinateurs, smartphones, électroménager ou électronique grand public étaient les quatre biens les plus importés depuis la Chine l’an passé, pour un montant atteignant environ 20 milliards d’euros.
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Ordinateurs Lenovo, frigos et fours Hisense, lave-linge et…
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