Publié le
8 déc. 2025 à 13h05
Une scène violente qui a poussé certains passagers du TGV reliant Lille (Nord) et Nîmes (Gard) à faire un signalement via le 3117, numéro permettant aux voyageurs de signaler des situations de violences dans les transports en commun de la SNCF et de la RATP.
En effet, samedi 6 décembre 2025, en début de soirée, une mère de 42 ans originaire de Polynésie française et domiciliée à Nîmes, a été interpellée en gare de Marne-la-Vallée-Chessy par des agents de la sûreté ferroviaire de la SNCF avant d’être placée en garde à vue au sein du commissariat de Chessy-Lagny-sur-Marne.
Pour une simple boisson
Selon les informations du Parisien, confirmées par le Parquet de Meaux, la mise en cause aurait saisi son fils, orphelin de père, par les cheveux pour le remonter sur son siège, avant de lui claquer la tête contre la tablette à trois reprises au motif que le garçon avait malencontreusement renversé le contenu d’une canette de soda sur une passagère. Elle lui aurait également tiré les cheveux avant de l’étrangler.
Lundi 8 décembre au matin, la quarantenaire, sans antécédent judiciaire, était toujours en garde à vue pour des faits de « violences volontaires par ascendant sur mineur de 15 ans ».
L’enfant a été confié à l’Aide Sociale à l’Enfance du département de Seine-et-Marne dans le cadre d’un accueil dit « de 72 heures », conclut le procureur de Meaux, Jean-Baptiste Bladier. Reste désormais aux enquêteurs de comprendre les raisons de cette violence et si elle est récurrente pour l’enfant.
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La haute-commissaire à l’Enfance, Sarah El Haïry, s’est félicitée sur X qu’« à bord d’un TGV, des passagers ont refusé de détourner le regard. […] Grâce à leur alerte, un enfant victime de violences a pu être mis à l’abri », a-t-elle écrit, qualifiant l’intervention des passagers de « réflexe protecteur à avoir ».
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