REPORTAGE – La ministre ouvrait ce lundi les conférences de la souveraineté alimentaire devant un parterre de responsables politiques et économiques.

Plus d’un fruit et légumes sur deux, un bovin sur quatre et 60 % du miel sont importés en France, alors que ces denrées agricoles pourraient être produites sur notre territoire grâce à son climat favorable et ses terres fertiles. La ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, n’y voit pas une fatalité et veut se battre. Elle lançait ce lundi matin, à Rungis, les conférences de la souveraineté alimentaire devant un parterre de responsables politiques et économiques du secteur parmi lesquels l’ancien ministre de l’Agriculture Stéphane Travert, le président de la Coopération agricole Dominique Chargé et l’ancien ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. Annie Genevard plante d’emblée le décor.

« La guerre entre armées ramène avec elle la guerre des champs, a-t-elle averti. L’invasion de l’Ukraine  l’a rappelé cruellement. Le blocus de la mer Noire et le bombardement des silos de grains ukrainiens ne doivent rien au hasard : en frappant ces cibles prioritaires, Moscou a fait…

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Le Figaro

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