Nouvelle étape dans la poursuite de la restauration de Notre-Dame. À partir de ce mercredi 10 décembre au Grand Palais à Paris, la plasticienne Claire Tabouret expose les vitraux contemporains qui seront installés dans la cathédrale fin 2026.
Ceux-ci doivent remplacer six des sept baies du bas-côté sud de l’architecte Eugène Viollet-le-Duc. Le travail de Claire Tabouret, qui avait remporté la consultation lancée par le ministère de la Culture, sera exposé jusqu’au 10 mars 2026 dans la galerie 10.2 de l’établissement culturel qui jouxte l’avenue des Champs-Élysées.
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Née en 1981, Claire Tabouret l’avait emporté en décembre 2024 devant des pointures telles que Daniel Buren, Jean-Michel Alberola, Yan Pei-Ming ou Gérard Traquandi, rappelle Le Nouvel Obs.
Sur place, vous ne verrez pas les vrais vitraux – qui sont en cours de fabrication dans un atelier à Reims – mais plutôt les « cartons », ou les esquisses présentées au jury, ainsi que des travaux préparatoires.

RICCARDO MILANI / Hans Lucas via AFP Exhibition D’un seul souffle (In One Breath) by Claire Tabouret at Galerie 10.2 of the Grand Palais in Paris, France, on December 8, 2025.

RICCARDO MILANI / Hans Lucas via AFP Exhibition D’un seul souffle (In One Breath) by Claire Tabouret at Galerie 10.2 of the Grand Palais in Paris, France, on December 8, 2025.
Le thème de « la Pentecôte »
« J’ai été emportée par la beauté, la poésie de [le] thème choisi par l’archevêque de Paris. Cette idée d’harmonie, d’hommes qui parviennent à s’unir, à se comprendre malgré la diversité, j’ai eu envie d’y participer », confie la plasticienne au Parisien ce lundi 8 décembre, à propos de ce projet à 4 millions d’euros financé par l’État et dont le thème imposé était « la Pentecôte ».
« Il fallait un juste équilibre des couleurs, de la lumière blanche de Notre-Dame afin d’éviter, par exemple, l’apparition d’une grande tache rouge au sol, un jour de soleil, si un rayon traverse une baie essentiellement rouge », explique encore Claire Tabouret.
Les anciens vitraux qui n’ont pas été endommagés après l’incendie de 2019 seront eux préservés. Ils pourraient être exposés dans un musée.
Un an après sa réouverture, Notre-Dame de Paris a accueilli environ 11 millions de visiteurs. Mais il manque encore environ 140 millions d’euros de dons pour terminer la restauration d’un édifice qui n’était pas en bon état avant l’incendie (la sacristie, les trois grandes roses de la cathédrale, les façades nord et sud du transept, le presbytère…).
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