Par
Julien Damboise
Publié le
8 déc. 2025 à 17h55
Quelques mois avant les élections municipales, les 15 et 22 mars 2026, Jean-Michel Aulas continue de dévoiler au compte-goutte ses mesures s’il est élu maire. Ce lundi 8 décembre, en pleine Fête des Lumières, l’ancien patron de l’OL détaille ses promesses de campagne pour plus de sécurité. Voici ce qu’il faut retenir.
Les écologistes attaqués
Selon JMA, la Ville accuse un retard inquiétant face aux autres métropoles européennes. Avec une caméra pour 900 habitants et un policier municipal pour 1 800 habitants, la municipalité serait « en-deçà des standards ». Il juge aussi les caméras nomades « inefficaces » en manifestation. « La majorité actuelle ne se donne pas les moyens de protéger les Lyonnais », résume le candidat à la succession de Grégory Doucet.
Il promet ainsi « un plan de sécurité cohérent, opérationnel et financé » en commençant par persister sur son projet d’Hôtel des polices.
Le doublement des caméras et le déport actif
Le néo-politicien se fait plus précis et promet donc « le doublement du parc de vidéoprotection, pour atteindre 1 200 caméras, en ciblant avec la préfecture les zones réellement sensibles ». On se souvient que son allié le maire du 2e arrondissement de Lyon Pierre Oliver voulait lui 2 000 nouvelles caméras. Une ambition revue à la baisse pour son allié LR.
Selon Jean-Michel Aulas, les images seraient utilisées plus rapidement « grâce à un transfert automatique vers le Centre de Supervision Urbaine (CSU), avec un stockage sécurisé pour faciliter leur exploitation ».
On se souvient que son principal adversaire Grégory Doucet avait été pris dans une polémique concernant cette solution appelée déport actif que réclamait le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui permettrait à la police nationale de prendre directement la main sur les caméras, sans passer par les opérateurs de la Ville.
Concernant les coûts, une première estimation est avancée : « une enveloppe entre 6 et 9 millions d’euros avec un fonctionnement annuel d’un peu plus de 2 millions d’euros ».
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Objectif 500 policiers municipaux
L’autre axe majeur concerne les effectifs. Le candidat Aulas ambitionne de porter la police municipale à 500 agents d’ici 2033 après la fin de son mandat s’il est élu, contre environ 300 actuellement. Pour rappel, Grégory Doucet voulait lui un total de 365 agents, un objectif qui ne sera vraisemblablement pas atteint d’ici l’élection.
Jean-Michel Aulas compte aussi sortir le chéquier pour les brigades en promettant « d’améliorer leurs conditions de travail, renforcer les brigades spécialisées et accroître la visibilité sur le terrain ».
À cela s’ajouterait le projet très discuté, y compris dans ses rangs, de référendum sur la création d’une police métropolitaine, complémentaire des forces déjà existantes.
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