RÉCIT – L’ex-premier ministre et son lointain successeur, deux compagnons de route passés de l’UMP à la macronie, ont laissé apparaître leurs désaccords sur la suspension de la réforme des retraites. Mais ils imaginent se retrouver pour la campagne présidentielle.
La soirée a commencé. Édouard Philippe et Gérald Darmanin trinquent, mais Sébastien Lecornu n’est pas là. Ce vendredi 28 novembre, le candidat d’Horizons à l’élection présidentielle fête ses 55 ans dans son appartement parisien, mais le premier ministre a dû filer dans sa ville de Vernon (Eure), comme presque tous les week-ends. Son «ami» ne lui en tient pas rigueur : lui-même a séché son anniversaire surprise, sept ans plus tôt, quand il dirigeait le gouvernement.
L’exercice du pouvoir s’est intercalé entre Édouard Philippe et Sébastien Lecornu. Ces derniers jours, les deux Normands venus de la droite, amis depuis une quinzaine d’années, ont laissé apparaître des désaccords au grand jour. Le maire du Havre a demandé à ses 34 députés de s’abstenir ce mardi, lors du vote du budget de la Sécurité sociale, qui prévoit de suspendre la dernière réforme des retraites.
«Je ne suis pas partisan du chaos, je ne propose pas de voter contre. Je n’ai jamais voulu que le gouvernement de Sébastien…
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