« La société est moche. » En quatre mots, Danielle résume amèrement sept ans de cour d’assises. La Lyonnaise de 75 ans n’est pas magistrate, mais a pris goût à suivre, « depuis six ou sept ans », des procès criminels, au majestueux palais des 24-Colonnes, dans le Vieux-Lyon. « Du début à la fin », précise-t-elle, « sinon on ne comprend rien » à l’affaire.
« C’est plus intéressant » que les audiences correctionnelles, où sont jugés les délits, au tribunal de la rue Servient (Lyon 3 e ), estime cette ex-fonctionnaire du ministère de la Défense, qui a notamment travaillé dans le domaine du renseignement à Tahiti. « Je rédigeais ce qu’il s’était passé [sur l’île], aussi bien des suicides que des viols… »
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Elle « note la qualité des procès »
Malgré cette confrontation indirecte à la délinquance et à la criminalité, elle « n’aurait jamais eu l’idée d’aller aux assises si un ami d’enfance n’avait pas été [tiré au…