Par

Paul Halbedel

Publié le

10 déc. 2025 à 10h29

Les écureuils sont de retour. Ces militants opposés à la construction de l’autoroute A69 entre Castres et Toulouse sont perchés depuis ce mercredi 10 décembre au matin dans des arbres situés devant la Cour administrative d’Appel de Toulouse. Ils seraient 10 au total, postés dans deux platanes, selon les informations délivrées par le collectif La Voie est libre.

Une action symbolique à la veille de l’audience au cours de laquelle les juges de cette instance devront examiner la légalité des autorisations environnementales encadrant le chantier de cette infrastructure.

Thomas Brail est perché dans l’un des platanes

Parmi ces écureuils, figure Thomas Brail, le président du Groupe national de surveillance des arbres (GNSA). Le Tarnais est l’une des figures les plus médiatiques de la lutte contre l’autoroute A69.

« On est là pour rappeler que le droit est grandement entamé, puisqu’on a remis le même rapporteur et le même juge qui ont jugé le sursis à exécution et ont permis que les travaux continuent entre le premier jugement du 27 février et l’appel », annonce le militant.

Vidéos : en ce moment sur Actu« On doit juger le droit et uniquement le droit »

Alors que le rapporteur public a livré à ses conclusions aux différentes parties et est allé à l’inverse de la décision rendue en première instance en se prononçant en faveur de la validation des autorisations environnementales encadrant le chantier de l’A69, Thomas Brail évoque les « raisons fallacieuses » avancées par ce dernier et « des éléments de langage tirés des arguments du porteur de projet Atosca ».

« On est là pour rappeler que l’on doit juger le droit et uniquement le droit. Ça va être difficile pour eux, s’ils valident les autorisations pour cette autoroute, de trouver les éléments de langage pour nous faire avaler la pilule », note le président du GNSA. « Toutes les associations sont sur le pied de guerre. Je n’aime pas ce mot, mais on va l’utiliser aujourd’hui, car le droit est grandement entamé », conclut-il.

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