Réuni ce 9 décembre 2025, le comité de pilotage de la Ligne nouvelle Montpellier-Perpignan a pu confirmer le calendrier de la Phase 1, Montpellier-Béziers, grâce notamment à un nouveau financement de 68 millions d’euros. Le début de ces travaux reste ainsi fixé à 2029.

Co-présidé par le préfet de région et la présidente d’Occitanie, le comité de pilotage de la ligne nouvelle à grande vitesse qui doit relier Montpellier à Perpignan via Béziers a confirmé le calendrier. Il comprend notamment le lancement des appels d’offres des premiers travaux du tronçon Montpellier-Béziers en septembre 2026.

La réunion a aussi été l’occasion de « valider la démarche permettant de prendre en compte les propositions de l’atelier citoyen viaduc de Poussan » lors du futur concours international d’architecture et d’ingénierie ». Par ailleurs, à l’issue de l’enquête publique relative à l’autorisation environnementale, cette dernière doit être délivrée en mai 2026.

Autorisation environnementale attendue en mai 2026, début des travaux en 2029

Le comité de pilotage a également approuvé le lancement d’une « étude d’attractivité et de desserte » pour « favoriser l’accroche à la grande vitesse des territoires des agglomérations de Sète et Agde ».
Enfin, une « concertation préalable » sera organisée au printemps 2026, après les élections municipales, sur « les fonctionnalités de la phase 2 Béziers-Perpignan ». Il s’agira, selon les précisions du directeur des Grands projets de SNCF Réseau, Thomas Allary, de « permettre à un large public de s’exprimer sur la mixité de la ligne et les gares nouvelles à implanter. Ces choix guideront SNCF Réseau pour la suite des études ».

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Présent, le coordonnateur européen du corridor Méditerranée, intéressé par la liaison Barcelone-Montpellier à grande vitesse, a insisté sur l’importance stratégique de cette future LGV au niveau du continent. « Ce tronçon ferroviaire est essentiel au bon fonctionnement du corridor de transport européen méditerranéen, il assurera une liaison adéquate avec la péninsule ibérique en réduisant la durée du trajet des voyageurs et des marchandises et contribuera à décongestionner la ligne existante et à accroître la connectivité de la région Occitanie avec le reste de la France et de l’Europe ». Pour Mathieu Grosch, ce chaînon manquant « doit être achevé le plus rapidement possible ».