DÉCRYPTAGE – Alors que l’idéologue Sergueï Karaganov prône la désagrégation de l’Europe, les attaques hybrides et cognitives contre le continent se multiplient et Vladimir Poutine s’est trouvé un nouvel allié : Donald Trump.

Parce qu’elle ne fait pas – encore – de morts et que les gouvernements n’en parlent pas toujours, la guerre hybride et cognitive menée par la Russie en Europe reste invisible pour une grande partie des opinions occidentales. Mais, dans certains cercles du pouvoir en Russie, elle n’est que le prélude à un conflit plus large contre les pays du Vieux Continent. C’est le sens des menaces proférées par le conseiller politique du Kremlin Sergueï Karaganov, dans une interview accordée la semaine dernière à la première chaîne russe Pervyj Kanal et retransmise par la revue Le Grand Continent .

«Cette guerre a déjà commencé. Notre véritable adversaire est bien l’Europe et non la malheureuse Ukraine, misérable et manipulée.» L’idéologue russe poursuit : «N’étant pas président, je peux dire que cette guerre ne prendra fin que lorsque nous aurons infligé à l’Europe une défaite morale et politique…L’Europe est redevenue l’expression la plus absolue du mal qui ronge l’humanité… Elle finira par se…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 85% à découvrir.

Le Figaro

Vente Flash

-50% sur l’abonnement numérique

Déjà abonné ?
Connectez-vous