«C’est une terrible nouvelle, un choc et un coup très dur porté à l’industrie française», a réagi le président de la région Centre-Val de Loire, François Bonneau évoquant un «traumatisme» pour les salariés.

Clap de fin pour le dernier fabricant de gros électroménager en France. Ce jeudi, le tribunal des activités économiques de Nanterre a annoncé la liquidation de Brandt, selon le président de la région Centre-Val de Loire, François Bonneau, à l’AFP. «C’est une terrible nouvelle, un choc et un coup très dur porté à l’industrie française», a-t-il réagi, évoquant un «traumatisme» pour les salariés.

Peu après l’annonce, les ministres de l’Économie et de l’Industrie ont réagi. «C’est un fleuron français qui s’éteint», regrettent Roland Lescure et Sébastien Martin, pointant du doigt des «acteurs indispensables» dont le soutien a manqué, aux côtés des acteurs publics, pour relancer Brandt. «Chaque fermeture d’usine est un déchirement pour les salariés, les familles et tous ceux qui ont fait vivre un savoir-faire industriel. L’État sera extrêmement mobilisé pour accompagner les salariés dans cette douloureuse étape», écrivent-ils.


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Placé en redressement judiciaire début octobre, celui-ci attendait d’être fixé sur son sort, alors qu’un projet de reprise en société coopérative (Scop) était évoqué, avec l’appui du gouvernement. Avec cette décision du tribunal, quelque 700 emplois devraient être supprimés, alors que le projet de Scop devait permettre d’en sauver environ 300.

Plus tôt cette semaine, la région Île-de-France avait pourtant annoncé souhaiter débloquer un million d’euros pour soutenir la reprise en Scop du groupe centenaire. L’État, de même que la métropole d’Orléans et la région Centre-Val de Loire, voulaient aussi appuyer l’entreprise.