Ligue 1 (16e journée). Stade Rennais – Stade Brestois, samedi (17 h)Ce match revêt forcément un caractère particulier pour vous…

Oui, c’est sûr, avec les trois années que j’ai passées là-bas, ça serait étonnant de dire que ce n’est pas particulier. J’ai vécu de grandes choses à Brest dont je suis fier. Donc c’est sûr que c’est un match particulier.

Vous avez encore beaucoup d’amis dans le vestiaire finistérien, notamment Hugo Magnetti que vous connaissez depuis l’enfance. Ça a beaucoup chambré ces derniers jours ?

Oui, je les ai eus beaucoup cette semaine. Je n’ai pas arrêté de parler avec eux que ce soit Hugo, Kenny (Lal), Del Cast (Romain Del Castillo). J’ai encore beaucoup d’attaches avec ces gars-là donc ouais, on s’est pas mal chambré : je les ai encore eus ce jeudi matin par messages et je sais qu’ils sont prêts. Je sais qu’on est prêts nous aussi. On a hâte de s’affronter.

Magnetti a notamment avancé qu’il espérait que vous seriez moins en forme que ces derniers temps…

En tout cas, j’espère faire un très bon match pour l’équipe. Mais, après, je sais aussi qu’ils nous connaissent bien… En tout cas, on va essayer de donner le maximum et je suis sûr qu’on rapportera les trois points.

A Brest, vous aviez connu une prestation constante. Avez-vous l’impression d’être sur la même trajectoire avec Rennes ?

Je suis aussi venu pour ça, pour continuer à progresser. Après, je pense qu’il est encore tôt pour le dire. On attendra la fin de saison, je pense, pour faire une conclusion de dire si j’ai vraiment passé un step ou pas mais en tout cas, c’est l’objectif.

Votre rôle est-il si différent avec Rennes que celui que vous teniez à Brest ?

Oui et non. J’ai passé trois ans à Brest donc, à la fin, mon rôle n’était pas forcément le même qu’ici. C’est compliqué de répondre. Le système a changé mais le coach me demande à peu près les mêmes choses : ramener mon intensité, cette envie que j’ai, pouvoir me projeter par mes courses aussi vers l’avant. Ces choses que je faisais déjà… On a aussi beaucoup plus la procession ici, c’était peut-être un jeu plus direct avec Brest.

Après votre carton rouge à Lorient et quelques difficultés à trouver votre place, avez-vous douté ?

Non, je n’ai pas douté : j’ai juste continué à travailler. Je pense que c’est le plus important dans les bonnes comme dans les mauvaises périodes. Il faut toujours continuer à travailler, c’est ce que j’ai fait et ça me sourit en ce moment donc je vais continuer tout simplement.

Quel est votre meilleur souvenir à Brest ?

Le 5-4 ici avec le but de Lilian (Brassier), c’était un bon souvenir, oui. On a vécu de très belles choses. Le match de Toulouse où on accroche la Ligue des champions, les premières minutes en Ligue des champions. Mais, c’est vrai que le 5-4 à Rennes a été le tournant de notre fin de saison à cette époque-là…

Un mot sur l’absence d’Ajorque ?

On sait plutôt bien l’importance qu’il a pour cette équipe. C’est quelqu’un sur lequel cette équipe se repose beaucoup. Je suis bien placé pour le savoir… J’étais un peu déçu pour lui quand il a pris le rouge, mais bon, après, je me suis dit : « Il n’est pas là, tant mieux pour nous », parce que c’est vraiment un super joueur.