Île-de-France Mobilités augmente encore ses tarifs en 2026. Mercredi 10 décembre, à l’issue de son conseil d’administration, la décision de cette augmentation a été validée puis annoncée, ainsi que la grille tarifaire, selon CNEWS. Cette augmentation reste limitée, grâce au «bouclier tarifaire» souhaité par Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, et qui permet que ces augmentations à inflation ne dépassent jamais 1 %.
Concrètement, le pass Navigo verra son prix augmenter pour atteindre en moyenne de 90,80 euros dès le 1er janvier. Le forfait semaine, lui, coûtera désormais 32,40 euros, ou 16,20 en tarif réduit. Les abonnements à l’année, eux, s’élèveront à 998 euros. Selon IdFM, ces augmentations sont amenées par les travaux engagés sur le réseau depuis plusieurs années maintenant. Le pass Sénior sera au prix de 544,80 euros. Cette hausse va aussi se voir sur les tickets de métro et de RER, qui passeront à 2,55 euros. Les tickets de bus et de tramways, eux, passeront à 2,05 euros. Cependant pour ces derniers, les tickets d’accès à bord seront fixés entre 2,50 et 2,55 euros. En ce qui concerne les abonnements scolaires, ils seront réévalués et atteindront les prix de 393,30 euros pour un forfait Imagine R. Le pass Navigo Liberté + permet de payer un trajet métro-train-RER à 2,04 euros, ou de payer un trajet bus-tram à 1,64 euro.
Des investissements sans précédent en 2026
Sur le réseau francilien, en 2026, 4,3 milliards d’euros seront de nouveau investis pour son maintien. Une somme qui a augmenté de 800 millions d’euros en comparaison avec 2025, et qui s’explique par l’accroissement du réseau, avec la naissance de la ligne 18 du métro, et la pré-exploitation de la ligne 15. Cette augmentation prend aussi en compte l’exploitation pendant une année du Câble 1, le nouveau téléphérique, ainsi que l’arrivée du Tzen4, de certaines nouvelles lignes de bus et de cars, et de la mise en place d’une plus grande offre sur le réseau ferré historique. Sur le RER D et E, de nouveaux matériels roulants sont attendus, tout comme sur la ligne 10 du métro. Mille nouveaux bus propres rejoindront également le réseau.
Une extension, déjà entamée en 2016, a déjà permis de transformer entièrement le réseau, et de rénover plus de 1 400 trains, métros, RER et tramways. Mais toutes ces rénovations ont un coût important, qu’il faut ensuite répartir entre l’État, les entreprises, les usagers et les collectivités.