Hospitalisé à la clinique Hartmann de Neuilly-sur-Seine, l’humoriste Olivier Lejeune a perdu sa voix mais pas sa joie de vivre. Sur son compte Facebook, il tient un journal de bord pour rassurer ses fans.
Le 19 novembre dernier, Olivier Lejeune annonçait sur Facebook la triste nouvelle : sa voix qui lui a apporté tant de bonheur le quittait. Suite à une radiothérapie en 2018 pour cancer aux amygdales, « (s) a voix a commencé à faiblir il y a deux ans. Grâce à des « traitements de choc, acide hyaluronique, cortisone, chirurgies au laser, le merveilleux docteur Jean Abitbol – l’Einstein de la voix – réussit à stabiliser et même à améliorer (son) volume sonore, expliquait Olivier Lejeune. Mais hélas, l’opération était inéluctable – son pronostic vital était même engagé si rien n’était fait. Il a donc subi le 9 décembre dernier une laryngectomie et une trachéotomie et a fait ses « adieux à ses cordes vocales ».
« Tout va pour le mieux… un moral d’acier… aucune douleur »
Mais le moral reste bon, comme il le témoigne sur son compte Facebook. Il peut compter sur ses amis – notamment Chantal Ladesou – et sur ses fans qui lui écrivent de nombreux témoignages. « Je me sens obligé de répondre à chacun de vous… et comme vous êtes des milliers… les 12 travaux d’Hercule ! », confie-t-il ce vendredi. « Tout va pour le mieux… un moral d’acier… aucune douleur, c’est le challenge réussi de cette clinique Hartmann à Neuilly… un ballet incessant de praticiens compétents, des soins toutes les 2/3 heures… je mesure ma chance d’être dans cette Rolls médicale. », confie-t-il, avec son fameux sens de la formule.
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Il ajoute, ensuite, avec humour, avoir « encore quelques réflexes à vouloir parle ». « On me pose une question et… grrr tu réalises que ton tuyau est vide. Une cage d’ascenseur sans ascenseur ! », explique aussi Olivier Lejeune, qui va devoir « apprendre la langue des signes ». L’ancien trublion de « La Classe » ne s’apitoie pas sur son sort. « Le trou de la trachéotomie ? Moins important que celui de la sécurité sociale ! », lance-t-il, avant de conclure que « tout doit être une joie. Mon tempérament. »