Jamais Christian Estrosi ne prononce le nom d’Eric Ciotti, et réciproquement. Lorsqu’il doit vraiment évoquer son principal adversaire, le maire sortant (Horizons) de Nice ne manque cependant pas de ressources. Lors d’une réunion publique, fin novembre, devant un public de seniors acquis à sa cause, l’édile a recouru à une rafale de sobriquets : «Pinocchio», «Schtroumpf grognon», «le petit traître». Avant de promettre, en référence à la confrontation publique que lui réclame le député d’extrême droite, candidat Union des droites pour la République (UDR), contre lui à la mairie de Nice : «Il aura son débat. Et il le regrettera son débat. Il va se retrouver, lui l’élève, en face du maître, il va être comme ça.