C’est une mission dans laquelle il a sauté à pieds joints et presque les yeux fermés. « J’adore aller dans des endroits que je ne connais pas forcément : c’est un vrai défi », confie Frédéric Goetz, le sourire greffé aux lèvres. Depuis début janvier, l’homme endosse le rôle de nouveau directeur du centre socioculturel Lupovino (*), pour l’acronyme « Lutte pour une vie normale », qui œuvre depuis trente ans cette année dans le quartier du Polygone et notamment pour ses habitants, majoritairement issus de la communauté des gens du voyage.
« J’arrive dans une structure très saine dans laquelle il y a une belle énergie, des idées et des projets », résume-t-il, visiblement (déjà) mordu.
Un « pur produit des centres socioculturels »
Ce challenge est finalement à l’image de son parcours. Ou plutôt de sa personnalité : à la cool, simple, sincère. « Pur produit des centres socioculturels » comme il se décrit lui-même, Frédéric Goetz a ce qu’on appelle de la bouteille. Après cinq années à L’Escale…