Les militants de l’association sensibilisaient les passants devant le Carrefour City de Castelnau-le-Lez, près de Montpellier, ce samedi 13 décembre.
Ce samedi 13 décembre, des militants de L 214 ont mené une action devant le magasin Carrefour City de Castelnau-le-Lez. « Nous leur demandons de réduire de moitié le nombre d’animaux tués pour fournir l’enseigne », explique Nicolas Venderhofstadt, au nom de l’association.
« Une enquête a montré que cette enseigne s’approvisionne auprès d’élevages intensifs disposant du label qualité, où les conditions d’élevage sont pourtant déplorables »
« Poulets, cochons, moutons et lapins endurent l’entassement dans des bâtiments fermés ou l’isolement dans de petites cages, des mutilations (coupe des queues, des dents, des becs…), et les conséquences d’une sélection génétique poussée (croissance ultra-rapide, malformations, pathologies, hyperproductivité de lait ou d’œufs…) », déplore l’association.
« Rien que pour le mois de décembre, plus de dix millions d’animaux terrestres sont tués pour approvisionner les rayons de Carrefour. Huit Français sur dix sont contre l’élevage intensif, mais huit animaux sur dix proviennent d’élevages intensifs », précise Nicolas Venderhofstadt.
« Ce serait notre cadeau de Noël »
« En 2019, Carrefour s’est dit leader de la transition alimentaire. Or, on constate aujourd’hui que ce n’est toujours pas le cas. Comme cadeau de Noël, on demande donc à la marque de réduire de 50 % le nombre d’animaux tués. »
Les militants invitaient également les passants à signer une pétition et à mettre des confettis dans les rayons.
L214 demande enfin à Carrefour de s’engager à suivre les critères du Plant Protein Pact, « pour des raisons éthiques, mais aussi écologiques et de santé publique. »
Le Plant Protein Pact appelle les enseignes de la grande distribution à faire évoluer leurs ventes de produits sources de protéines, en réduisant de moitié celles d’origine animale, afin que les protéines végétales représentent au moins 60 % des ventes totales d’ici 2030.