Grippe et plus de 65 ans : un légume-bouclier dans
l’assiette
L’hiver revient, la grippe aussi, avec ses journées cloué au lit
et sa fatigue qui s’éternise. Après 65 ans, le corps répond moins
vite aux virus et chacun cherche des gestes simples, vraiment
utiles. L’alimentation n’a rien d’accessoire dans ce scénario
hivernal. Elle peut fortifier les défenses sans bouleverser le
quotidien, et préparer le terrain bien avant l’exposition. Un
simple légume-racine pourrait faire la différence.
Les nutritionnistes le répètent : l’assiette agit comme première
ligne de défense. « Avec l »âge, l’immunité décline. En consommant
les bons nutriments, on peut aider le système immunitaire à nous
protéger contre la grippe », explique une experte en nutrition,
citée par le Journal des Femmes. L’idée n’est pas de promettre
l’immunité absolue, mais de nourrir les **défenses immunitaires** à
chaque repas. Un légume fait la différence.
Bêta-carotène, vitamine A : pourquoi ce légume stimule les
défenses
Ce « bouclier » tient à sa richesse en **bêta-carotène**,
précurseur de la **vitamine A**, nutriment clé pour les barrières
respiratoires et intestinales. La vitamine A soutient l’intégrité
des muqueuses et la réponse des cellules de l’immunité. Comme le
résume Anna Taylor, diététicienne clinicienne : « Il favorise la
santé respiratoire et intestinale et augmente le nombre de cellules
immunitaires dans le corps », souligne Anna Taylor. Chez les
seniors, ce levier nutritionnel pèse davantage, car la réponse
immunitaire s’émousse avec l’âge.
Ce légume-racine, c’est la **patate douce**. Facile à cuisiner,
rassasiante, elle s’intègre aux repas comme un **féculent** à part
entière. Son apport en **bêta-carotène** nourrit la production de
**vitamine A** utile quand la **grippe** circule. Les experts le
constatent chez les plus de 65 ans : l’effet est plus visible quand
ces apports reviennent souvent dans la semaine. C’est concret, ce
n’est pas une pilule.
Patate douce : portions, fréquence et cuisson qui préservent
l’immunité
Les repères sont simples : une portion cuite de **150 à 200 g**
(environ une patate douce moyenne), **3 à 4 fois** par semaine à la
place du riz, des pâtes ou du pain. Ce rythme favorise des apports
réguliers sans excès. Côté cuisine, mieux vaut la rôtir au four
avec un filet d’**huile d’olive**, un peu d’origan et de poivre
noir. On évite de la noyer sous le beurre, dont les graisses
saturées fatiguent les défenses.
La cuisson douce préserve ses qualités, et le mélange
épices-huile d’olive apporte des antioxydants bienvenus. L’idée est
de cumuler les atouts sans alourdir l’assiette. « bénéficier des
bienfaits supplémentaires des épices, sans consommer trop de
graisses saturées qui affaiblissent le système immunitaire »,
souligne Anna Taylor. En velouté, c’est parfait les soirs froids,
tout en restant léger et nourrissant.
Zinc, aliments alliés et vaccin :
comment compléter la patate douce ?
La **patate douce** ne fait pas tout. Les diététiciens insistent
sur le **zinc**, indispensable à la production de **globules
blancs**. Le corps n’en fait pas de réserves et les carences sont
fréquentes après 65 ans, chez les végétariens ou quand on mange peu
de produits animaux. On l’ajoute au menu via les huîtres et
crustacés, les viandes rouges (foie de veau, bœuf braisé, agneau),
mais aussi les graines de courge et les noix de cajou.
Au quotidien, ce socle s’assemble simplement : légumes riches en
**bêta-carotène**, apports réguliers en **zinc**, protéines de
qualité, fruits frais, légumineuses et céréales complètes. Ce cadre
validé par les médecins soutient la réponse immunitaire quand le
virus circule largement. Il ne remplace pas la vaccination
antigrippale, il l’accompagne. Une assiette variée, peu
transformée, avec moins de graisses saturées, aide à rester prêt
face à l’hiver.