S’éclairer avec les bougies d’art de L’Atelier Cire de Strasbourg
La Strasbourgeoise Dorothée Cottin enrichit la collection de bougies d’art qu’elle développe à l’enseigne de l’Atelier Cire. Inspiré par le geste du sculpteur strasbourgeois Bernard Abtey, Notre Dame séduit par ses lignes épurées et invite au recueillement.
Notre Dame, une expérience sensorielle et symbolique. Photo Sophie Badens
Contorsion inspiré de l’oeuvre éponyme de ARNO SEBBAN, (13 x 10 x 15 cm, 580 gr), 135€. Photo Sophie Badens
Plus qu’une bougie, une œuvre d’art. Chaque création de l’Atelier Cire que développe la Strasbourgeoise Dorothée Cottin, tisse un lien avec un artiste contemporain.
Sa collection s’enrichit idéalement pour Noël d’une nouvelle pièce, unique. Notre Dame s’inspire d’une œuvre du sculpteur strasbourgeois Bernard Abtey. Sa ligne épurée d’une blancheur immaculée a été façonnée par la maison catalane située près de Barcelone Cereria Abella – 160 ans de savoir faire, l’un des fournisseurs de la Sagrada Familia.
De base ronde, la bougie s’élève jusqu’à 62 centimètres (1,6 kg) pour diffuser sa douce lumière. Notre Dame déploie sa beauté éphémère en invitant à la méditation.
Une flamme, une œuvre d’art
Autre nouveauté : Contorsion (13 x 10 x 15 cm, 580 gr) d’après le travail d’Arno Sebban. La cire traduit le mouvement dynamique d’une courbure. C’est organique et sensuel.
Enlace a été modelée par Sophie Bocher par la nécessité de se reconnecter à l’autre, de recréer le lien (13 x 10 x 21 cm – 1,2 kg), 145€. Photo Studio Lampyris
Sans parfum ajouté, les bougies en cire végétale et minérale blanche sont munies d’une mèche en coton sans plomb. Une élégante boîte en bois de peuplier réalisée en France les contient. Comptez de 135 à 240 € selon le modèle (édité en soixante exemplaires), cinq autres bougies complètent actuellement la collection.
Veneranda Paladino
À Strasbourg, on trouve les créations de l’Atelier Cire à la Galerie Brûlée. Elles sont aussi très bien positionnées à Paris dans la boutique design du Grand Palais ou encore dans les galeries Virginie Lesage et My Wei. Ainsi que dans l’État de New York, au Studio Tashtego de Cold Spring. atelier-cire.com
Les perles du Rhin de Sébastien Garrigue à Mulhouse
Sébastien Garrigue, meilleur ouvrier de France en verrerie soufflée au chalumeau, option perle de verre, a créé cette année une perle particulière, en écho au tissu de Noël de Mulhouse, signé Marie-Jo Gebel et baptisé « Perle du Rhin ».
Sébastien Garrigue, artisan d’art, a créé plusieurs perles pour le marché de Noël de cette année. Photo Jean-François Frey
Ces deux modèles font écho à Mulhouse, l’un sur fond blanc, l’autre dans les teintes du tissu de Noël 2025. Photo Jean-François Frey
Les 50 pièces sont déjà toutes parties. Mais l’artisan d’art mulhousien a créé trois autres modèles dans le même esprit, encore disponibles, que ce soit dans sa boutique, 14 passage du Théâtre, ou sur son stand au marché de Noël à Mulhouse.
Il y a d’abord une perle ivoire avec fumage argent, qui lui donne des teintes jaunes semblables à celles du tissu de Mulhouse, perle marquée de la roue de Mulhouse et datée (autour de 70 €). Il y a aussi des perles blanches, marquées de la roue de Mulhouse (autour de 50 €), pour pendentif ou pour bague. Enfin, l’artisan a créé une perle qui rappelle l’or du Rhin, avec des paillettes d’or dans du verre transparent (de 95 à 115 €, à la boutique).
« Pour Noël, j’ai voulu créer de très belles pièces, qui restent néanmoins abordables », précise Sébastien Garrigue, aussi surpris que ravi par le succès rencontré par ses créations. Et même si de telles pièces lui demandent plus de trois heures de travail chacune, il imagine bien recommencer l’expérience l’année prochaine en s’inspirant du nouveau tissu.
E.G.
Strasbourg : Libre Objet et sa cathédrale de course
La robuste cathédrale de course, en sapin peint de rouge, bleu ou jaune, (20 euros) peut aller très loin avec ses quatre roues.
La cathédrale de course de Joseph Kieffer chez Libre objet. Photo Dr
La lampe Chemi-nid de Léonard Tornike chez Libre objet. Photo Dr
Elle est sortie de l’imagination du plasticien strasbourgeois Joseph Kieffer, diplômé de la Hear. Elle fait partie des objets solidaires fabriqués par les ateliers d’insertion de l’association Libre Objet, basée à Strasbourg depuis 1997.
Autre succès, les « pinces charmantes » de Jérémy Page (20 euros). Parmi les autres créations à ne pas manquer, les récents Sursauteurs, marionnettes de l’illustratrice Julie Escoriza (44 euros les 4) ou les Anges-en-lot (10 euros) et autres décorations de Noël de Robert Stephan.
Sans parler de la lampe Chemi-nid, signée Léonard Tornike, ou comment avoir un nid de cigognes sous son toit.
Association Libre Objet (91, route des Romains) à Strasbourg. Tél. 03 88 32 81 55. Boutique en ligne sur libreobjet.com
Le Musée de l’automobile de Mulhouse, jamais à côté de la plaque
Responsable de la boutique, Loann Geiger présente une plaque décorative en aluminium exclusivement disponible au Musée national de l’automobile. Photo Nicolas Lehr
Après une intense exposition consacrée aux voitures de Tintin qui a passionné de très nombreux amateurs d’avril à novembre, la fin d’année retrouve un peu plus de quiétude au Musée national de l’automobile Collection Schlumpf où les visiteurs pourront pleinement profiter des fêtes, à l’exception du 25 décembre, pour s’offrir une visite dans l’une des plus prestigieuses collections au monde.
À cette occasion, ils vont découvrir une boutique richement garnie d’objets accessibles à toutes les bourses, souvenirs pour une bonne partie d’entre eux exclusifs au musée. Mugs, porte-clés, tee-shirts, casquettes, polos et autres vêtements font ainsi écho à une solide proposition livresque, sans parler du miel et des cuvées à même de garnir les tables. Et pour les murs, la responsable de la boutique Loann Geiger suggère l’une des six plaques décoratives en aluminium spécialement dessinées pour les collectionneurs, dont un sobre tableau noir reprenant quelques calandres mythiques de Bugatti. Élégant et discret, il revient à 80 €, de même que les autres plaques vibrant du bleu typique du constructeur.
Nicolas Lehr
Le Musée national de l’automobile est ouvert tous les jours de 10 h à 17 h (fermé le 25 décembre) au 17 rue de la Mertzau à Mulhouse. Entrée : 18 €, libre pour les moins de 4 ans, 12 € jusqu’à 17 ans.
Des planchettes en céramique recyclée et d’inspiration japonaise à Mommenheim
Léa Vincent, jeune designer installée à Mommenheim, a lancé son aventure Kansobi il y a un an, en œuvrant dans le recyclage de la céramique. Elle offre une seconde vie aux carrelages et autres poteries hors d’usage, rangées aux oubliettes et stagnant en queue de rayon dans des entreprises locales ou chez Emmaüs.
Une céramique broyée en poudre et fragments et qui reprend forme avec un liant minéral. Un artisanat inspiré de l’esthétique wabi-sabi. Une philosophie japonaise célébrant la beauté de l’imperfection et à laquelle s’est frottée Léa Vincent lors d’un stage chez un designer japonais. Ces réalisations vont de la décoration, aux luminaires en passant par les arts de la table avec notamment ces planchettes à fromage, fruits ou autres, parfaites pour les apéritifs (couleurs blanc, crème, terracotta ou noir). Une gamme qui à l’avenir pourrait s’étendre aux chaises et plateaux de table.
54 euros. Achat en ligne sur kansobi.com
Des monstres tout droit sortis du Retable d’Issenheim à trouver à Colmar
Les figurines des démons du Retable d’Issenheim sont disponibles à la boutique du musée Unterlinden. Photo Nathalie Jousse-Niang
Collectionneurs de figurines, oubliez les dragons et autres super-héros ! Celles que l’on trouve dans la boutique du musée Unterlinden à Colmar ont bien plus de caractère et d’histoire.
Tout droit sortis du volet droit du Retable d’Issenheim figurant l’agression de saint Antoine, ces monstres démoniaques envoyés par Satan raviront les admirateurs du chef-d’œuvre de Grünewald.
Affreuses, féroces, prêtes à déchiqueter leur victime à coups de bâton, de dents, de cornes et de griffes, ces bêtes d’une dizaine de centimètres sont réalisées spécialement pour l’institution colmarienne en poudre de marbre avec résine par un fournisseur situé quelque part en Europe.
Deux représentants de cette horde maléfique aux serres de rapace et morve au nez sont disponibles au prix de 33 et 30,50 euros, au musée Unterlinden de Colmar.