Hélène Clauzel garde le rythme. Présente dans le Top 10 au Championnat d’Europe puis à Tabor et Flamanville lors des premières manches de la Coupe du Monde, l’athlète de 27 ans a une nouvelle fois relevé le défi de tenir au maximum les meilleures mondiales sur le circuit si spécifique de Namur, dimanche. Aux portes du Top 10, la voilà dans le rythme avant le gros enchaînement des prochaines semaines. Présent sur le circuit belge ce week-end, DirectVelo a fait le point avec Hélène Clauzel.

DirectVelo : Comment s’est passée cette manche de Coupe du Monde ?
Hélène Clauzel : Bien, ça va. J’ai pris un départ moyen. Je ne me suis pas affolée, je savais que ça risquait d’être dur, il fallait que je fasse ma course en pensant à moi et pas aux autres. Je suis remontée petit à petit, je peux être contente. 
« C’EST DU BON TRAVAIL »
Tu es donc satisfaite de tes sensations…
Hier (samedi), j’avais déjà couru (4e à Courtrai, NDLR). J’avais les jambes très dures, sûrement à la suite du stage et du voyage. J’avais donc un peu peur pour aujourd’hui (dimanche) mais je me suis dit que c’était un autre jour et en effet, ça s’est bien passé. Je ne suis pas loin du Top 10, sur un circuit exigeant. Je pense que je peux être fière de moi. C’est du bon travail après ce qui a déjà été fait ces derniers jours à l’entraînement. Maintenant, il n’y a plus qu’à, pour la période des fêtes.
Namur, c’est toujours une gestion de course particulière !
Sur cette course-là, je ne peux pas gérer par rapport aux autres. Je reste concentrée sur ma propre course sans me focaliser sur mes adversaires. Un effort inutile, ici, tu le paies vite. Tu peux faire une erreur dans chaque virage. C’est une stratégie qui marche toujours bien ici.
« ON NE S’ENTEND MÊME PLUS RESPIRER »
Et que dire de ce public !
J’adore ! Le public nous pousse tellement ici. Ça m’aide davantage que ça ne me met dans le rouge. C’est vrai qu’il ne faut pas se laisser griser mais personnellement, j’aime beaucoup. On ne s’entend même plus respirer.
Tu évoquais la période des fêtes. Qu’en attends-tu ?
Le but est que ça puisse tenir sur la durée, au fil des compétitions. Comme je l’avais dit, cette année, tout est nouveau pour moi mais je prends ça avec beaucoup de légèreté. On verra comment ça se passe mais ce qui est sûr, c’est que ce sera une grosse période, toujours avec un maillot neutre pour l’instant (sourire) mais ça devrait changer en janvier.