Suite à la victoire arrachée face à l’AS Monaco, ce samedi, le Stade Brestois et son entraîneur ont affiché leurs ambitions pour la fin de saison.

En vainquant le signe indien face à Monaco (2-1), samedi, lors de la 28e journée de Ligue 1, l’entraîneur de Brest Éric Roy veut croire que «tout est possible maintenant» dans la course à l’Europe pour les Bretons. Quatre matches, quatre défaites, c’était le bilan de Roy avec le SB29 contre Monaco et son équipe avait perdu tous les matches contre des adversaires classés dans les cinq premiers cette saison.

«C’est vrai qu’on a souvent atteint un peu notre plafond de verre contre les gros», a-t-il admis, «battre cette grosse équipe, il est évident que ça doit nous donner des idées, et ça ne doit que renforcer notre confiance». «Je considère que l’effectif de Monaco est certainement le plus bel effectif (de L1) après celui du Paris Saint-Germain. À partir du moment où on bat l’équipe qui est aujourd’hui deuxième (…), tout peut se passer maintenant», a-t-il complété.

«Se donner à fond sur tous les matchs et puis on fera le bilan à la fin»

Son équipe n’est encore que 8e au classement, alors que les 6 premières places, voire la 7e si le Paris SG remporte la finale de la Coupe de France contre Reims, ouvriront la porte des compétitions européennes. Mais, grâce au but de la victoire inscrit par Mahdi Camara dans le temps additionnel, Brest reste dans le bon wagon. «L’équipe n’a pas envie de finir en roue libre. Il fallait effectivement gagner ce soir», a reconnu le coach. «Il est évident qu’il va falloir prendre des points à la fin de la saison. Mais on va essayer de se donner à fond sur tous les matchs et puis on fera le bilan à la fin», a-t-il poursuivi.

Brest aura fort à faire puisqu’il doit encore jouer Lens, Marseille, Lille et Nice sur les six dernières journées, mais «je préfère jouer des équipes qui sont dans la lutte pour l’Europe», a assuré le technicien. «Si tu veux accrocher quelque chose, il va bien falloir que tu les battes pour pouvoir revenir, les dépasser. Donc, ce n’est pas plus mal», a-t-il même argumenté.