Plutôt réticent au 100 % électrique,
Toyota commence doucement mais sûrement à déployer une gamme de
modèles carburants aux électrons pour l’Europe. Le nouveau venu,
l’Urban Cruiser, affiche des caractéristiques plutôt
intéressantes.

Un nouveau SUV urbain 100 % électrique arrive en Europe en 2026.
Rien de bien excitant à première vue, tant ils sont nombreux sur le
marché, avec plus ou moins d »intérêt.

Mais celui présenté par Toyota, dont les principales
caractéristiques techniques viennent d’être dévoilés par la marque
pour le marché européen, pourrait être l’un des plus pertinent,
surtout qu’il fait écho à un modèle historique, à savoir le

Land Cruiser
, à moitié banni de nos contrées à cause des normes
environnementales, mais qui jouit encore aujourd’hui d’une sacrée
image de marque.

Un petit côté baroudeur pas déplaisant

L’Urban Cruiser, qu’est-ce que c’est ? C’est 4,28 mètres
de long pour 1,80 mètre de large et 1,64 mètre de haut
. Il
se positionne légèrement au-dessus de la Yaris Cross dans la gamme
Toyota. C’est surtout son empattement généreux de 2,70 mètres qui
retient l’attention : une donnée technique qui annonce un
habitabilité supérieure à la moyenne du segment.

Le style adopte le nouveau langage « Urban Tech » du constructeur
japonais, avec des surfaces sculptées et des volumes affirmés. La
face avant reprend le thème « hammerhead » cher à Toyota, traduit ici
par des optiques fines et une signature lumineuse modernisée. Les
protections en plastique noir et les passages de roues marqués
renforcent son caractère baroudeur, tandis qu’à l’arrière, un bloc
optique arqué sur toute la largeur lui confère une présence
visuelle certaine.

Un intérieur pensé pour la modularité

L’habitacle mise sur la rationalité technologique. La planche de
bord intègre un écran unique combinant instrumentation numérique de
10,25 pouces et système multimédia de 10,1 pouces. Ce dernier
embarque
Apple CarPlay et Android Auto
sans fil, des mises à jour
over-the-air et une application MyToyota pour le pilotage à
distance. Du classique désormais, mais bienvenu.

C’est la modularité qui constitue le vrai atout de cet Urban
Cruiser. Grâce à une banquette arrière coulissante et fractionnable
40:20:40, on peut privilégier tantôt le confort des passagers
arrière, tantôt la capacité de chargement. Celle-ci grimpe jusqu’à
566 litres sièges rabattus, un volume respectable pour la
catégorie. L’ambiance intérieure bénéficie de matériaux soignés et
d’un éclairage d’ambiance réglable.

Trois configurations électriques

L’Urban Cruiser repose sur une plateforme dédiée aux véhicules
électriques et propose deux capacités de batterie LFP : 49
kWh ou 61 kWh
. La première est une traction avec un unique
moteur électrique de 144 ch pour 344 km
d’autonomie WLTP
. La seconde batterie offre deux
déclinaisons : soit 174 ch en traction pour
426 km, soit une transmission intégrale de
184 ch ramenant l’autonomie à 395
km
.

Cette version 4×4 ajoute un moteur arrière et des modes de
conduite Auto et Trail, ainsi qu’un contrôle de descente. Des
équipements qui élargissent le terrain de jeu, même si on doute que
beaucoup d’Urban Cruiser s’aventurent réellement hors des sentiers
battus. Toutes les versions intègrent une pompe à chaleur de série
et un système de gestion thermique de la batterie, tandis que la
charge rapide DC permet de passer de 10 à 80% en 45 minutes
environ, ce qui n’est clairement pas bon quand la plupart des
concurrents réclament moins de 30 minutes.

L’Urban Cruiser arrivera début 2026 sur les principaux marchés
européens, avec un tarif d’entrée estimé autour de 35 000
euros
.