À 65 ans, Michèle Laroque continue de surprendre là où on ne
l’attend pas. La comédienne française fait partie des nouvelles
têtes qui rejoignent l’univers d’Emily in Paris.
La saison 5 de la série imaginée par Darren Star est mise en ligne
ce jeudi 18 décembre 2025 sur Netflix, et l’arrivée de l’actrice
marque un tournant symbolique : celui d’une figure populaire du
cinéma français intégrée à une fiction devenue un phénomène
mondial. Un projet d’envergure, exposé, exigeant,
qui s’inscrit pourtant dans une période de vie où Michèle Laroque
dit avoir fait des choix essentiels pour se préserver.
Si elle accepte aujourd’hui des rôles forts,
l’amie de Kad Merad veille plus que jamais à garder un
équilibre personnel strict. Michèle Laroque
explique ainsi avoir mis en place, depuis longtemps, une règle
simple mais rigoureuse pour éviter toute forme d’accoutumance. Elle
prend un exemple du quotidien, en apparence anodin, mais
révélateur. “Si je prends l’exemple du café, les médecins m’ont
toujours dit qu’il fallait s’abstenir d’en boire
deux jours par semaine pour éviter que nos organes s’y
accoutument”, raconte-t-elle dans les colonnes de
Gala.
Michèle Laroque : cette mesure qui lui permet de rester en
forme
Une recommandation médicale devenue, au fil du temps, un
véritable rituel personnel. Et la comédienne d’ajouter, toujours
avec cette même lucidité : “J’ai toujours cette habitude
d’arrêter deux jours pour garder le contrôle”. Deux jours par
semaine, sans exception. Un choix qu’elle qualifie elle-même de
vital, tant il lui permet de rester maîtresse de ses habitudes, de
son corps et de son esprit.
Une discipline discrète, mais révélatrice d’un rapport très
conscient au temps, à la santé et à la liberté. Ce besoin de
contrôle n’a rien de rigide ou d’angoissé. Il s’inscrit plutôt dans
une volonté d’équilibre, nourrie par l’expérience et les années.
Michèle Laroque a vu, de près ou de loin,
les dégâts que certaines dépendances peuvent provoquer,
notamment dans le milieu artistique. Elle n’en fait pas un combat
public, mais une ligne de conduite personnelle. Aujourd’hui, elle
peut ainsi jouer entre le succès international d’Emily in
Paris sur Netflix.
La comédienne se sent bien dans son
corps
Car elle souhaite continuer à créer, à s’exposer, à jouer, oui.
Mais jamais au prix de sa liberté. Deux jours par semaine
pour s’arrêter, respirer, et rester aux commandes. Un
choix simple en apparence, mais fondamental pour durer.
Et hors de question pour elle de laisser le temps avoir de
l’emprise : “Les sexagénaires d’aujourd’hui ne sont plus les
mêmes qu’avant. Ils veulent avoir une vie de jeune. Moi, je
continue de faire autant de danse, de tennis, de ski. J’ai une
pêche intacte ». Et il y a bien autre chose qui la maintient en
forme : « Je
ne peux plus devenir mère, alors j’adorerais être grand-mère.
Mais je vous rassure, ma fille ne se met aucune pression de ce
côté-là”.