Ce jeudi 18 décembre, sur les coups de 20 h 15, la salle pleine du Cepac Silo était plongée dans le noir. Ben Mazué apparaissait sur scène par le biais d’un écran façon conférence de presse d’avant-match de Ligue des champions. « Votre adversaire du soir est l’ennui. Vous l’avez souvent vaincu l’année dernière », affirme le journaliste avant que Ben Mazué ne lui réponde du tac au tac : « Eh Marseille, je suis tout seul ce soir ? ». Et de rentrer sur scène accompagné par les cris de la foule et d’un morceau instrumental tirant vers la musique électronique.

« Bonsoir et bienvenue chez moi, le sujet de ce soir est un sujet de salon, c’est la famille », déclame en préambule l’artiste niçois sur une scène décorée façon salon chic parisien : immense tapis persan au sol, lampes à pied vintage, canapé en cuir couleur olive, vieux piano en bois et quinzaine de lampes suspendues au-dessus de l’artiste. Ben Mazué enchaîne avec C’est l’heure, qu’il conclut par un solo de piano.

« La seule chanson qui n’ait jamais fait pleurer mon père »

Loquace, il s’autorise de longs apartés avec son public en maniant habilement anecdotes et humour – il appelle lui-même son show un seul en scène ou un spectacle -, flirt…