DÉCRYPTAGE – Une nouvelle génération de vitrage pourrait aider les bâtiments à fortement réduire leur facture énergétique et leurs émissions de CO2.
En termes de bilan énergétique, le point faible des bâtiments ce sont leurs fenêtres. « Le taux de déperdition d’énergie d’un simple vitrage actuel est six fois plus important que celui d’un mur parfaitement isolé », rappelle Brigitte Vu, enseignante-chercheuse à l’Université de technologie de Belfort-Montbéliard, spécialiste de l’efficacité énergétique de l’habitat. Même un double vitrage actuel performant n’améliore que modestement le bilan d’un immeuble ou d’une maison. Un nouvel isolant dévoilé dans la revue Science le 11 décembre pourrait réellement changer la donne.
Ce matériau, un gel de silicone, unique en son genre, a été conçu par une équipe de physiciens de l’université du Colorado, à Boulder, en lien avec des chercheurs de l’institut de « méta-matériaux » (c’est-à-dire qui n’existent pas dans la nature) de l’université de Hiroshima. « Ce matériau emprisonne l’air grâce à un réseau de pores minuscules, bien plus fins qu’un cheveu, explique Brigitte Vu. C’est très original…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 84% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous