« Il y a toujours une fin à l’histoire ». Avant d’être cités par la procureure Isabelle Candau, ce lundi, ces mots ont été prononcés par Jacques Santoni, « patron » autoproclamé de la bande criminelle corse du Petit Bar, et captés au travers d’écoutes policières. « Il faut se réveiller. Tous les gens autour, femmes, enfants, ennemis, amis, policiers, juges, magistrats, qu’ils prient tous le Seigneur que le sommeil dure le plus longtemps possible parce que le jour où on va se réveiller, il va y en avoir pour le tout le monde », dit encore celui que la magistrate qualifie de « parrainvisible », tant son absence pèse sur ce procès-fleuve, entamé le 24 février et portant sur les finances occultes de l’organisation criminelle. « Va-t-on assister au réveil du Petit Bar ou sonner le glas de ce clan ? », lance Isabelle Candau à l’attention du tribunal, présidé par Patricia Krummenacker.