Il a également affirmé que le soutien de la Russie au Venezuela ne l’inquiétait pas, à l’heure où les États-Unis mènent des frappes répétées contre des bateaux de trafiquants de drogue présumés dans les Caraïbes.
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a jugé vendredi que «rien n’empêcherait» Washington de mettre en place son blocus pétrolier contre le Venezuela. «Rien n’empêchera notre capacité à appliquer la législation américaine en matière de sanctions», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, faisant référence à l’annonce par Donald Trump mardi du blocus naval contre les pétroliers sous sanctions au Venezuela.
Il a également affirmé que le soutien de la Russie au Venezuela ne l’inquiétait pas, à l’heure où les États-Unis mènent des frappes répétées contre des bateaux de trafiquants de drogue présumés dans les Caraïbes et le Pacifique.
Frappes en série
Washington «ne s’inquiète pas d’une escalade avec la Russie concernant le Venezuela» car «elle a déjà fort à faire en Ukraine», a dit Marco Rubio lors d’une conférence de presse à Washington. Le secrétaire d’Etat a ajouté qu’il était «clair que le statu quo actuel avec le régime vénézuélien est intolérable pour les États-Unis».
Depuis septembre, les États-Unis mènent des frappes contre des navires accusés de narcotrafic dans les Caraïbes ou l’est du Pacifique, tuant au moins 99 personnes, sans fournir de preuves que ces embarcations soient impliquées dans le trafic de drogue. Cette semaine, le président américain a aussi ordonné un «blocus total» contre les pétroliers sous sanctions se rendant ou partant du Venezuela.