À Strasbourg, deux sondages municipaux publiés en septembre puis en décembre 2025 ont alimenté les discussions politiques. Pour Nicolas Kaciaf, politiste et spécialiste des sondages, ces résultats ne préjugent en rien du vote final.
Eva Chibane
Publié le 20 décembre 2025 ·
Imprimé le 20 décembre 2025 à 07h10 ·
5 minutes
En septembre 2025, le premier sondage strasbourgeois, commandé par Jean-Philippe Vetter (LR) à l’institut Ifop, montrait Catherine Trautmann (PS) en tête avec 25 % des intentions de vote, talonnée de près par le candidat de droite (24 %). La maire sortante Jeanne Barseghian (EELV-PCF) ne recueillait que 17 %. Deux mois plus tard, le deuxième sondage commandé à l’institut Elabe, publié le 10 décembre à la demande de Pierre Jakubowicz (Horizons), confirme la même dynamique pour Jeanne Barseghian (16 %) et propulse Catherine Trautmann (29 %), tandis que Jean-Philippe Vetter chute à 16 % et Pierre Jakubowicz progresse à 10 %.
Ces sondages locaux donnent l’impression de flatter le candidat qui les commande, mais pour Nicolas Kaciaf, professeur de sciences politiques, spécialiste des sondages, il n’y a rien de « truqué » derrière ces chiffres. L’expert explique néanmoins que ces sondages ne traduisent pas les réelles chances de gagner des candidats et candidates.
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