La fermeture du So Club, s’appuie sur l’article L.3332-15 du code de la santé publique, qui autorise le préfet à fermer un établissement en cas d’atteinte à l’ordre public, à la santé ou à la sécurité, dès lors que ces faits sont liés à la fréquentation ou aux conditions d’exploitation des lieux, rappelle le tribunal administratif dans un communiqué publié ce samedi matin.

En l’espèce, les services de police avaient découvert, fin septembre 2025 vers 5h20, une mineure en état d’ivresse manifeste sur le parking de la discothèque. La jeune fille avait indiqué avoir consommé de la vodka à l’intérieur de l’établissement  (elle avait un taux d’alcoolémie de 1,12g/l lors de sa prise en charge par le SAMU à 8 heures) et déclaré avoir été victime d’un viol. Des faits que l’exploitant contestait, sans toutefois convaincre le juge.

Le tribunal souligne notamment que les éléments produits pour remettre en cause la matérialité des faits ne suffisent pas, au regard d’autres déclarations recueillies par la police en novembre 2025, dans le cadre d’une enquête pour subornation de témoin.