Les réactions
Jeff Dubois (entraîneur de Grenoble) : « C’est dommage de faire cette seconde période quand on voit notre première qui était plutôt aboutie. À chaud comme ça, je ne sais pas pourquoi on a de tels trous d’air. C’est bizarre et inexplicable. Pourtant on avertit, on donne des consignes… Mais quand c’est répétitif comme ça alors que tout allait bien après la première période. On est encore un peu malade. On aurait dû scorer après une grosse percée mais on n’a pas réussi à conclure et on a laissé Dax dans le match. Il y a quand même de bonnes choses. On va couper un peu et je suis persuadé qu’on aura de beaux jours devant nous en 2026. »
Antonin Berruyer (3e ligne et capitaine de Grenoble) : « On sort frustré de ce match à cause de notre deuxième période où on a le compteur bloqué à zéro point. On était dans le doute en seconde période, on a pris des points. Pourtant, notre première mi-temps a été consistante. Le bonus offensif ? Quand on voit notre deuxième mi-temps, on n’a pas de regret à avoir. Il était quand même important de réenclencher une dynamique de victoire. Mais c’est vrai qu’il y a de la frustration car on a conscience d’avoir un groupe de qualité. Aujourd’hui, on est à notre place. Et ce qu’on propose en ce moment n’est suffisant pour prétendre au top 6. On va passer les fêtes, se vider la tête et revenir fort en 2026. »
Vincent Etcheto (entraîneur de Dax) : « C’est un sentiment très mitigé. Je ne suis pas content de notre première mi-temps. On savait que cette équipe de Grenoble était dans le doute. Mais on a facilité la tâche des Grenoblois, on leur a donné des points trop facilement. On a su faire mieux en deuxième mi-temps. Il y a de la frustration mais on est content d’avoir pris un point de bonus défensif. Après la semaine qu’on a vécue (Ndlr : retrait de neuf points pour raisons administratives et financières), c’est bien. La réaction des joueurs a été saine. Je persiste à penser que ce n’est pas juste sportivement. On devrait avoir neuf points de plus car on les a gagnés sur le terrain. Il y a de la colère, je l’ai formulée au président. Mais on ne va rien lâcher. »
Romain Fusier (centre de Grenoble) : « On a joué une période et puis plus rien. On a eu un sacré trou d’air. C’est rageant quand on voit ce qu’on est capable de produire en première période. On a été amorphe dans la deuxième. Donc il y a de la frustration et de la colère. On n’est pas constant sur 80 minutes. On est toujours en reconstruction. Mais on veut toujours aller chercher la qualif’ et être dans les six premiers. Rien n’est fait. La trêve va faire du bien dans la tête et dans les corps. »