Avant le deuxième but monégasque, Auxerre, inoffensif durant la première demi-heure, avait réussi à égaliser sur un penalty transformé par Assane Diousse accordé pour une faute d’Aleksandar Golovin sur Lamine Sy (1-1, 28).
L’ASM aurait pourtant pu se mettre à l’abri très rapidement le résultat.
Après le premier but de Biereth, Monaco a encore obtenu une opportunité par Balogun, de la tête, qui a envoyé le ballon au dessus (13) avant d’être neutralisé par Théo De Percin (13) lequel s’est encore interposé devant Akliouche (26).
Mais par la suite, les hommes de Sébastien Pocognoli, privés de nombreux joueurs potentiellement titulaires, ont perdu le fil de leur match. L’entraineur déplorait toutefois pour ce déplacement les absences de Lamine Camara et Krépin Diatta, retenus à la CAN avec le Sénégal, Jordan Teze (suspendu), Philipp Köhn, Vanderson, Ansu Fati, Paul Pogba et Eric Dier (blessés).
De son côté, Christophe Pélissier a dû aussi composer sans Oussama El Azzouzi, Clément Akpa (suspendus), Lassine Sinayoko et Dany Namaso (CAN), Elisha Owusu, Telli Siwe, Sekou Mara, Sinaly Diomandé (blessés) et a dû aligner une équipe très jeune qui n’a pas démérité.
En toute fin de match, le jeune Mamoudou Cissokho a manqué d’égaliser sur une reprise la tête consécutive à un centre délivré de l’aile droite mais arrêtée par Hradecky (90) mais Monaco, sans tout maîtriser, n’a toutefois pas été trop en danger défensivement. Gros bémol toutefois pour l’ASM, la blessure de Takumi Minamino, sorti sur civière, apparemment touché à un genou.
Nice bat Saint-Étienne et met fin à une série de neuf défaites
L’OGC Nice, en crise depuis de longues semaines, a difficilement battu Saint-Étienne (2-1) dimanche en 32e de finale de Coupe de France, et, par la même occasion, a mis fin a une série de neuf défaites consécutives.
Dans une Allianz Riviera à huis clos en raison des débordements de la tribune Populaire Sud lors de Nice-Marseille (défaite 5-1), c’est grâce à un but du jeune avant-centre Zoumana Diallo (1-0, 11e), 20 ans, dont c’était la première avec Nice, puis à une belle reprise Morgan Sanson (2-1, 73e) après l’égalisation sur pénalty de Zuriko Davitashvili (1-1, 45e), que les Aiglons ont renoué avec une victoire qui les fuyait depuis le 29 octobre (2-0 contre Lille).
Avec la défection de 14 éléments, puisque Charles Vanhoutte (ischio) et Isak Jansson (mollet), touchés au dernier moment, n’ont pu être alignés, Franck Haise avait apporté du sang neuf à son attaque.
Comme Kevin Carlos n’est pas au niveau attendu, il a titularisé à la pointe de l’attaque, le jeune Diallo, arrivé l’été dernier de Strasbourg pour un contrat d’une saison en post-formation, et qui s’entraînait avec le groupe de l’équipe première depuis quelques semaines.
Bien lui en a pris. Sous les yeux du nouveau président, Jean-Pierre Rivère, dont c’est le deuxième retour au poste après son départ entre janvier et août 2019, mais aussi ceux de Jean-Claude Blanc, le PDG d’Ineos, le jeune attaquant a repris victorieusement un centre de Jonathan Clauss (1-0, 11).
Si par la suite, il a eu du mal à exister, il n’a pas fait pire que le reste de l’équipe niçoise, souvent battue dans les duels par le 2e de Ligue 2. Et c’est logiquement que Davitashvili a égalisé sur pénalty. Il a profité d’une faute de Kojo Oppong, mis en difficulté par une passe mal assuré de Tanguy Ndombélé, sur Lucas Stassin.
Après la pause, les Verts ont monopolisé le ballon (69% de possession) sans parvenir à prendre l’avantage malgré leur domination. Même après le but de Sanson, ils ont eu l’opportunité de revenir. Mais Maxime Dupé a été très solide pour sortir dans les pieds de Stassin (84e). Et l’entrant Nadir El Jamali n’a pas cadré la balle de match (90e).
Malgré la qualification, la crise de confiance demeure profonde pour les Niçois. Et si la spirale négative de neuf défaites consécutives (record du club) a été stoppée, rien n’a encore été résolu pour le club azuréen, qui recevra Strasbourg, le 3 janvier prochain en Ligue 1.