Comme en 2024, Nice n’est pas très bien classée dans le dernier baromètre relatif à l’immobilier et à l’emploi proposé par les experts de Meilleurtaux et Météojob. La faute à des prix élevés et à un manque de CDI. Malgré tout, selon l’Insee, la cité a attiré du monde ces dernières années. 

Les salariés apprécient énormément le cadre de vie niçois. Pour autant, la capitale maralpine est-elle une destination recommandée pour déménager en 2026 ? Réponse plutôt timide selon la 7e édition du « Baromètre emploi & logement » publié par les spécialistes de Météojob et Meilleurtaux. Une étude qui s’intéresse plus particulièrement à la situation professionnelle et aux montants de la pierre dans les grandes villes françaises.

Deux critères qui lui permettent de désigner les communes de l’Hexagone qui ont tout pour plaire. Comme souvent, ce sont les localités dites intermédiaires qui tirent leur épingle du jeu. Néanmoins, le rapport souligne « une amélioration des conditions d’installation » dans notre pays. Une affirmation particulièrement valable pour Mulhouse, Saint-Étienne et Rouen, tout en haut de la hiérarchie, dans cet ordre.

Nice manque de CDI…

C’est plus compliqué en revanche pour les aires urbaines les plus vastes. Strasbourg, entre autres, perd sept positions. À Lyon, Lille et Toulouse, la chute est de quatre « étages ». Bordeaux étant le contre-exemple parfait (+7 rangs). Les résultats sont donc très disparates, en défaveur généralement des métropoles les plus peuplées. À l’image de Nice, qui stagne en bas du classement.

La Baie des Anges est avant-dernière, devançant Paris, qui ferme la marche. Concernant le travail, seules 35% des 35.353 propositions recensées sur Météojob sont en CDI. Aucune municipalité n’a un taux aussi bas. Idem avec les trois contrats à durée indéterminée relevés pour 1.000 habitants, un chiffre inférieur au reste des cités hexagonales.

…et propose des prix presque inaccessibles pour l’immobilier

À propos de l’immobilier, la capitale maralpine serait également moins « accueillante », en partie à cause de ses prix très élevés. Avec un mètre carré établi à 5.200 euros, elle est la troisième destination la plus onéreuse en France. 

En partant du salaire médian net de 2.513 euros, qui est la moyenne niçoise, vous pouvez espérer acquérir une résidence de 28 mètres carrés. Seules Paris (17 mètres carrés) et Aix-en-Provence (24 mètres carrés) offrent un plus faible pouvoir d’achat.

Comme en 2024 donc, Nice termine 30e, sur les 31 villes observées. Un résultat à nuancer ! Selon la dernière étude de l’Insee, elle a tout de même gagné environ 17.000 habitants en six ans, quand d’autres communes ont enchaîné les départs.

Quant à ses voisines de Provence-Alpes-Côte d’Azur, elles ne sont pas beaucoup mieux loties. Marseille est 29e, Toulon est 26e et Aix-en-Provence 22e. Pour les deux premières, l’absence de CDI en grande quantité est préjudiciable. La dernière, elle, est pénalisée par des tarifs prohibitifs concernant le logement.